Publié le 04/11/2020
Lorsque votre nounou se retrouve seul(e) avec votre petit(e), le port du masque n’est pas une obligation. Le guide ministériel des modes d’accueil du jeune enfant, actualisé le 21 octobre 2020, rappelle qu’il est facultatif.
En revanche, en votre présence (ou de celle d’un adulte), le masque s’impose. C’est vrai à l’intérieur du domicile mais également à l’extérieur, si la distanciation physique – recommandée – d’un mètre ne peut pas être garantie. Et pour le grand frère ou la petite sœur qui rentre de l’école, le masque est demandé désormais dès l’âge de 6 ans.
La personne qui garde votre enfant peut toutefois, et même contre votre avis, choisir de porter un masque si le contexte le justifie : par exemple, si sa santé est fragile, ou si un membre de sa famille est une personne vulnérable.
À noter. La fédération des particuliers employeurs de France a mis en ligne un guide de préconisations et de bonnes pratiques sur son site, pour faciliter la reprise d’activité des assistant(e)s maternel(le)s et des salariés à domicile.
Oui, vous devrez fournir des masques. En tant que parent-employeur, vous êtes responsable de la santé de votre salarié. La Direction générale de la cohésion sociale et le ministère des Solidarités et de la Santé vous invitent à constituer un stock de masques grand public pour 10 semaines d’activité.
Pour l’assistant(e) maternel(le) qui travaille avec plusieurs enfants à son domicile, il est recommandé de comptabiliser les heures de garde de chaque enfant accueilli et d’établir, au prorata de ce calcul, la part des masques à fournir ou à financer par chacun des parents-employeurs. C’est ce qu’indique le guide ministériel évoqué plus haut.
Légalement, non : l’état de santé du salarié relève de sa vie privée. Il s’agirait d’une atteinte aux libertés individuelles, et cela irait à l’encontre de la protection du secret médical. Par ailleurs, un salarié, s’il était éconduit, pourrait faire valoir une discrimination basée sur son état de santé.
Le test ne s’impose pas, mais le guide ministériel des modes d’accueil du jeune enfant invite le professionnel d’accueil des jeunes enfants à réaliser un test RT-PCR préventif. Surtout s’il a participé à un rassemblement (repas de famille, mariage, etc.), ou s’il revient d’une zone où le coronavirus circule fortement : grande métropole qui était concernée par un couvre-feu, cluster, foyer épidémique…
Fièvre, problème respiratoire, maux de tête, fatigue générale… Votre enfant présente des signes évocateurs de la maladie ? Il a été en contact avec une personne malade ? Dans l’attente d’un avis médical et d’un éventuel test, votre enfant ne doit pas être confié à la personne qui le garde. Les parents doivent le garder, au domicile, durant une période d’isolement d’au moins 7 jours (à partir de la date de prélèvement du test positif ou du début des symptômes). S’il a encore de la fièvre le 7e jour, l’isolement est maintenu jusqu’à 48 heures après la fin de la fièvre.
En revanche, l’isolement peut être levé en cas de test RT-PCR négatif (si la consultation médicale l’avait prescrit). Attention, le prélèvement, douloureux pour les plus petits, se passe souvent avec des pleurs. Donc il faut que ce soit absolument nécessaire pour le pratiquer, indique la Société française de pédiatrie. En dessous de 6 ans, il revient aux pédiatres d’en juger, certains le pratiquent dans leur cabinet.
Pendant la semaine suivant la levée de l’isolement, le/la garde d’enfant doit porter un masque en permanence – chirurgical pour un cas confirmé, grand public pour un cas contact.
Si la crèche, l’école ou la classe que fréquente votre enfant ferme pour des raisons sanitaires, votre nounou ou assistant(e) maternel(le) peut garder votre enfant. S’il est positif au Covid-19 ou cas contact, il (elle) peut le garder, mais est aussi en droit de refuser la garde.
De votre côté, en tant que parent, il convient de garder vos enfants tout en télétravaillant, sauf si la nature de votre activité rend le télétravail impossible, ou sauf si votre employeur et vous convenez, ensemble, qu’il est impossible de travailler. Dans ce dernier cas, le chômage partiel est activé.
Sources :
- Service-Public
- Ministère des Solidarités et de la Santé
- Fédération des particuliers employeurs de France