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Le vélo fait de plus en plus d'adeptes

Le vélo a définitivement le vent en poupe. Augmentation de sa pratique, de ses ventes, les Français l’utilisent de plus en plus pour se déplacer. On prévoit même une pénurie du deux-roues dans les commerces. Alors profitez-en et soignez le vôtre, surtout avec les températures hivernales qui approchent !

2020 : le vélo en quelques chiffres

Depuis fin 2019, l’Hexagone a connu son lot de complications, qu’elles soient liées aux grèves des transports ou au contexte sanitaire. Le vélo a été au centre des réflexions autour de la mobilité, permettant de répondre aux besoins de déplacements et à la nécessité de distanciation physique. 

De nombreuses collectivités ont pris l’initiative de réaliser ou de soutenir la mise en place d’aménagements cyclables de transition en cette période de crise. Au 15 juillet 2020, leur étendue collective était de 530 km, un chiffre qui devrait passer à 1 000 en ce début d’année. Des efforts récompensés* : on observe une augmentation de 12 % (vs 2019) du nombre de passages en milieu urbain sur l’ensemble de l’année quand celui-ci se maintient en milieux périurbains et ruraux. Périodes de confinement exclues, le nouvel élan donné à la pratique cyclable profite à tous les milieux : + 31 % de passages en urbain, + 14 % en périurbain et + 15 % en rural.

Le second confinement, même s’il a été moins strict et moins impactant que celui du printemps, a de nouveau ralenti l’activité économique et les déplacements. Aujourd’hui, alors que la situation sanitaire reste compliquée, le vélo continue d’apparaître comme un geste barrière non-négligeable. 

 

Le vélo, un atout transport à bichonner

En ville ou à la campagne, le vélo, qu’il soit classique ou électrique, est omniprésent : on l’emprunte au quotidien pour se rendre au travail, à ses loisirs, pour se balader, faire un peu de tourisme… D’ailleurs certains commerçants s’inquiètent : il se pourrait que d’ici peu, ils n’aient plus de stock. Les ventes explosent à tel point que l'offre ne peut plus suivre. Et la situation ne va pas s’améliorer en 2021 malgré les tentatives des producteurs de deux-roues de sécuriser leurs approvisionnements en pièces, d’augmenter leur production, voire d’en rapatrier une partie en Europe. Le gouvernement a participé à cette explosion des ventes : afin d’inciter les Français à circuler à bicyclette et ainsi respecter les mesures sanitaires de distanciation physique et diminuer, par la même occasion, leur empreinte écologique, il propose depuis mai 2020, une prime « Coup de pouce vélo » de 50 €. A celle-ci, s’ajoute une aide de l’Etat pour l’acquisition d’un vélo électrique. Les entreprises sont également mobilisées autour de la création d'un « forfait mobilité durable » par le gouvernement : les employeurs peuvent désormais contribuer aux frais de déplacements domicile-travail à vélo de leurs salariés, pour un montant pouvant aller jusqu'à 400 € en franchise d'impôt et de cotisations sociales.

Donc si vous avez un vélo, bichonnez-le ! En cette période complexe il peut devenir votre meilleur ami et surtout un objet de collection si on n’en trouve plus sur le marché ! Un ami qu’il vous faudra entretenir pour qu’il dure encore et toujours, et surtout à l’approche du gel, des bourrasques et du verglas… ce serait dommage qu’il ne soit plus fonctionnel. Vous pouvez d’ailleurs bénéficier de la prime « coup de pouce vélo » pour réparer et remettre votre vélo en état de marche. Investissez dans des garde-boues, gardez ses pneus gonflés, maintenez-le propre, lubrifié et en bon état de fonctionnement. Vous trouverez de nombreux conseils en ce sens sur ce lien : Comment mieux protéger votre moto et votre vélo en hiver ?

Et le plus important : la SÉCURITE. Entretenir son deux-roues régulièrement diminue les risques de chutes et d’accidents. Avoir le bon équipement et respecter les règles sont essentiels. 
À noter : aucune assurance n'est obligatoire quand on pratique le vélo, elle est cependant fortement recommandée.

 

Le vol n’est pas une fatalité 

La majorité des Français (77 %) qui ne disposent pas d’un vélo personnel à l’heure actuelle indiquent ne pas avoir l’intention d’en acquérir un. Une décision qui se justifie par deux freins majeurs :  l’absence de stationnement à domicile (cité dans 22 % des cas) et la crainte du vol (14 %).

En ce sens, le plan vélo et mobilités actives porté par le gouvernement s’est donné pour mission de relever tous les défis qui aujourd’hui freinent le recours à cette solution de transport. Afin de lutter contre les vols, le recel ou la revente illicite de bicyclettes, les vélos vendus neufs par des commerçants doivent faire l'objet d'un marquage depuis le 1er janvier 2021. Cette obligation est étendue aux vélos d'occasion vendus par des professionnels depuis le 1er juillet 2021. Leur numéro unique est désormais inscrit dans une base de données répertoriant les identifiants pour retrouver plus facilement les propriétaires. Le gouvernement invite également les collectivités locales, les gares ferroviaires, routières, ou tout autre pôle permettant l’accès à différents modes de transport, à construire davantage de stationnements sécurisés pour les vélos, notamment autour des gares. Les communes ou les autorités organisatrices de la mobilité sur les territoires sont en cours de réflexion sur cette nécessité de doter ces pôles d'emplacements de stationnement sécurisés pour les vélos, au regard des objectifs d’aménagement définis par la planification régionale et locale des mobilités. Lyon a déjà pris le « vélo » en marche et prévoit - fin 2024/ début 2025 – l’ouverture d’une station qui permettra aux voyageurs d’y déposer leur vélo en toute sécurité parmi les 1.700 places qui y seront créées. 

Le plan vélo et mobilités actives prévoit la généralisation, à horizon 2022, du dispositif « Savoir rouler », dans les écoles primaires de l'Education nationale. L'objectif est que chaque enfant sache pédaler et connaisse les règles élémentaires du code de la route à son entrée au collège.

 

Fonds européens 2021-2027 : de nouvelles opportunités financières à saisir en faveur du vélo
 

En outre, l’Union européenne prévoir une enveloppe de 80 milliards d’euros environ pour financer des infrastructures cyclables. « Favoriser une mobilité urbaine multimodale durable, dans le cadre d’une transition vers une économie à zéro émission nette de carbone » s’affiche parmi les priorités de la période 2021-2027. Une part consacrée au vélo, qui ne cesse d’augmenter : elle est passée de 700 millions d’euros sur la période 2007-2013 à 2-2,5 milliards d’euros pour 2014-2020 (chiffre à consolider pour 2023). 

 

À noter : Le contrat multirisque habitation Generali couvre le vol des vélos à l'intérieur des locaux assurés et correctement protégés contre le vol.   

* Bilan provisoire, il sera consolidé d’ici le printemps par l’analyse de l’ensemble des compteurs partagés avec la Plateforme nationale des fréquentations (PNF).

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