Comment limiter l’impact écologique des animaux domestiques ?

Comment choisir un animal avec le moins d’impact écologique ?

Alors que les Français possèdent plus de 20 millions de chiens et chats, il importe de contenir cette population pour limiter son impact écologique global. Au moment de se choisir un compagnon, mieux vaut donc opter pour une adoption en refuge. Le ou la stériliser évite aussi de contribuer à une reproduction non maitrisée des animaux.

Quelle nourriture choisir ?

Aux États-Unis, une étude concluait en 2017 que la production de l’alimentation pour chiens et chats était responsable de l’émission de 64 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an. Cet impact s’explique notamment par la part de la viande dans la nourriture pour animaux mais aussi par son transport et les emballages utilisés.

S’il peut être dangereux de tenter de faire de vos carnivores des végétariens, il est possible d’acheter des croquettes en vrac pour limiter les emballages. Certaines marques proposent aussi de l’alimentation à base d’insectes, pour fournir les protéines nécessaires aux animaux, à moindre coût environnemental.

Quelles sont les solutions pour s’équiper plus vert ?

Gamelles, jeux, paniers, l’adoption d’un animal suppose généralement l’achat d’un certain nombre d’équipements et accessoires.

On en trouve aujourd’hui aisément de seconde main qu’un bon nettoyage permet de réutiliser.

Vous pouvez également vous tourner vers des jouets en matériaux recyclés.

Concernant la litière pour chat, dont 400 000 tonnes sont jetées à la poubelle chaque année en France, mieux vaut privilégier la litière végétale ou en matériaux naturels (copeaux ou granulé de bois, sciure, sable, résidus de maïs et de blé). Si vous disposez d’espace, il est possible de la composter, à part, et en utilisant ensuite ce compost pour vos fleurs uniquement.

Comment protéger la biodiversité ?

Pour éviter de polluer les sols et les cours d’eau, il importe de ramasser les déjections des chiens. Dans les zones sensibles, où peuvent par exemple nicher des oiseaux, tenir son chien en laisse évite qu’il perturbe la faune sauvage.

Les chats sont quant à eux des prédateurs redoutables pour de nombreux oiseaux, petits mammifères et reptiles, au point que certains recommandent de ne pas les laisser accéder à l’extérieur, a minima pendant les périodes où les oisillons quittent les nids (avril-aout). 

Équiper son chat d’un collier ou d’une collerette à clochette peut limiter ses nuisances. La Ligue pour la protection des oiseaux conseille également différents outils comme les grilles stop chat et le fait de laisser des herbes hautes et d’autres refuges pour les proies dans son jardin.

Enfin pour éviter que votre animal ne chasse par faim ou par ennui, il est nécessaire de le nourrir correctement et de jouer avec lui. Vous laissez ainsi ses instincts prédateurs s’exprimer sans qu’il ait besoin de s’en prendre à de réelles proies.

Comment bien prendre soin de la santé de son chat ou de son chien ?

La souscription d’une assurance santé animale permet de minimiser les frais de vétérinaire et de ne pas avoir à renoncer à des soins coûteux imprévus liés à un accident ou à une maladie. L’assurance Mon Animal Generali propose trois formules pour adapter la prise en charge des frais de prévention, les dépenses de soins et ceux liés au bien-être, selon les besoins de l’animal.  

À noter. Generali s’est engagé aux côtés de la SPA pour garantir un meilleur accès aux soins de l’animal et son bien-être. Une partie des cotisations annuelles au titre de l’assurance santé Mon Animal Generali est reversée à l’association pour couvrir les besoins essentiels des animaux recueillis dans ses refuges.

Si vous souhaitez en savoir plus :

Demander mon devis d'assurance Mon Animal Generali

Sources :

• Ligue pour la protection des oiseaux
• Le Monde