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Flotte automobile : le marché de l’électrique dans un courant ascendant en 2022

Dans sa dernière étude sur la qualité de l'air ambiant publiée en avril, Santé Publique France estime que la pollution de l’air aux particules fines est responsable de 40 000 décès prématurés par an en France. Le trafic routier est responsable de 57 % des émissions d’oxydes d’azote et d’une part significative des émissions directes de particules fines. Face à cette préoccupation majeure, l’une des solutions se trouve dans l’électrique. Les entreprises ont un rôle majeur pour influencer le marché auto entier. Explications.

 Le rôle des entreprises sur le marché automobile 

Aujourd'hui 13 % du marché du neuf est du 100 % électrique1. Ce chiffre monte à 30 % si on considère les véhicules hybrides. Pour développer ce marché, l’ONG Transport et Environnement invite à solliciter davantage les entreprises. La raison ? Les entreprises achètent généralement du neuf pour leur flotte, puis la revendent après 3 ans. Le choix des entreprises pour leurs flottes automobiles impacte donc non seulement la proportion dans le marché du neuf, mais également celle du marché de l’occasion.

Avec 3,8 voitures d'occasion achetées pour une voiture neuve, le marché de l'occasion reste le favori des particuliers2. C'est pourquoi les entreprises ont une influence directe sur l'électrique pour les particuliers.


De nouvelles contraintes réglementaires

En plus de l’argument environnemental, les nouvelles réglementations risquent de faire rapidement bouger les lignes. En effet, depuis le 1er janvier 2022, la loi d'orientation des mobilités impose un quota de 10 % de modèles à faibles émissions dans les flottes de plus de 100 voitures. Ce quota passera à 20 % en 2024 puis 50 % en 20301.

De plus, les  ZFE (zones à faibles émissions) continuent de se développer. Après Paris, Lyon et Grenoble, c'est la Métropole du Grand Paris ainsi que huit nouvelles villes (Aix, Marseille, Montpellier, Nice, Rouen, Strasbourg, Toulon et Toulouse) qui vont fermer les portes de leurs centre-villes aux véhicules les plus polluants. Ces zones à faibles émissions vont progressivement réduire l’accès des agglomérations de plus de 150 000 habitants aux véhicules dits polluants, poussant donc entreprises, comme particuliers, à s’équiper autrement.


La rentabilité attractive de l'électrique

Enfin, l’argument économique va rapidement encourager les entreprises à passer à l'électrique. En effet, plusieurs avantages existent sur ce marché :

  • avec un coût compris entre 2 et 3 € pour 100 km et alors que le prix du carburant ne cesse d’augmenter, la recharge électrique est avantageuse, notamment pour les véhicules utilitaires. Sans oublier que les véhicules électriques ont un entretien qui coûte au minimum 20 % de moins que sur l’équivalent thermique ;
  • un bonus écologique ;
  • une prime à la conversion (le bonus et la prime sont cumulables);
  • une déduction fiscale sur l’amortissement de 40 % de la valeur du véhicule ;
  • l’exonération totale de TVS (taxes sur les véhicules de société) pour un véhicule 100 % électrique ;
  • un abattement : 50 % pour le calcul de l’avantage en nature d’un véhicule électrique mis à disposition d’un salarié (plafonné à 1 800 € par an).

 

1 Selon les chiffres publiés par la PFA à partir des bases AAA Data
2 Selon les données NGC-Data

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