Skip to main content

Les nouvelles technologies : une bonne résolution pour 2019 ?

Le début de l’année est une période propice à la remise en question de vos process pour planifier les projets à venir. Cela concerne notamment la transformation numérique des entreprises. Découvrez un panorama des technologies les plus prometteuses. 

L'intelligence artificielle, l’intelligence machine


La plupart des entreprises ont conscience qu’elle peut remplacer l’humain par des technologies conçues pour accomplir certaines tâches plus rapidement. Si le fonctionnement de l’IA ne fonctionnait à ses débuts que sur des manipulations syntaxiques simples, il est aujourd’hui un mélange intelligent entre informatique, mathématiques et sciences cognitives de plus en plus abouti. Le développement du machine learning, notamment, a permis aux algorithmes d’apprendre par eux-mêmes, sans aucune assistance d’un superviseur humain. Avec une telle évolution, l’IA devient “forte” et accède à de nouveaux champs des possibles : elle est attendue dans des secteurs ayant besoin de traiter de grandes quantités de données ou de faire des analyses prédictives : la distribution, les secteurs bancaire et de l’assurance, la relation client, la production industrielle, les ressources humaines…

Si beaucoup redoutent qu’elle remplace l’homme à trop grande échelle sur le marché professionnel, des études comme celle de l’OCDE indiquent que seuls 10 % des tâches humaines pourront être effectuées par une machine dans les prochaines années. En effet, bien que les technologies prétendent optimiser l'intelligence, le jugement humain reste nécessaire dans certains cas bien particuliers. Prenons l’exemple d’une transaction commerciale : l’IA sert de déclencheur d’alertes, tandis que l’homme, dans un tel scénario, continue de gérer les aspects humains, avant de prendre la décision finale.

 

 

Les assistants virtuels

 

Également appelées assistants intelligents, ces technologies se développent notamment grâce aux évolutions rapides des systèmes de commandes vocales. Basés sur les avancées de l’IA et tout particulièrement des sciences cognitives, ces assistants peuvent effectuer des tâches ou des services pour un individu. Dans les secteurs de la logistique, de l'assurance, de la vente et de la production, ces applications conversationnelles sont de plus en plus utilisées.

Renseignements RH de base (solde de congés, mobilité interne, notes de frais…), échanges aisés avec les services informatiques (code wifi, problème d’impression, passe imprimante perdu), communication externe, intranet… Les applications pour les entreprises ne manquent pas. Microsoft autorise même ses clients à accéder au CRM Dynamics 365 -une ligne de produits d'applications dites “intelligentes” de planification des ressources d'entreprise et de gestion de la relation client- grâce à l’assistant virtuel vocal Cortana, de manière à sonder un compte client, enregistrer un contact, placer un rendez-vous commercial… Bref, un aperçu prometteur de l’évolution du métier de commercial.

 

 

La blockchain

 

Ce mot, chaque personne suivant de près ou de loin l’actualité digitale l’a forcément entendu ces derniers mois. De prime abord, le terme semble abscons, mais il annonce pourtant une innovation majeure. Cette “chaîne de blocs” est une base de données dont chaque utilisateur possède une copie qui peut, au besoin, être mise à jour en temps réel. Ce morceau de partition, infalsifiable grâce à un procédé de cryptographie ingénieux (une clé publique, une clé privée), permettrait donc à des parties de mener des transactions en toute sécurité en l’absence d’un tiers.

Transmission de données confidentielles directe entre hôpitaux et patients, transactions financières sécurisées sans passer par une banque, protection de la propriété intellectuelle, partage de brevets entre tiers autorisés… Les possibilités sont nombreuses, et cette “automatisation de la confiance” modifierait également la répartition des rôles, et des tâches, dans les entreprises.

 

 

Les expériences immersives

 

Les technologies de simulation virtuelle sont terriblement à la mode, mais pourtant, il n’est pas si simple de distinguer réalité virtuelle, augmentée et mixte. Au-delà du loisir ou du jeu vidéo, comment ces expériences immersives peuvent profiter aux entreprises ? La réalité virtuelle est la plus immersive car l’utilisateur est plongé dans un monde virtuel en trois dimensions, au sein duquel il peut évoluer, interagir, entendre… Évidemment, un casque est nécessaire, mais l’investissement peut être intéressant pour des entreprises qui ont su s’approprier cette technologie, notamment dans l’hôtellerie, l’industrie touristique, l’immobilier, la chirurgie

Pour sa part, la réalité augmentée affiche, via un terminal (comme un smartphone, un casque, des lunettes) dans le monde réel des éléments avec lesquels l’utilisateur interagit. Agencement intérieur des bâtiments, utilisation militaire, entreposage dans la grande distribution, digital learning médical… Les applications sont encore une fois variées, preuve du grand potentiel de cette technologie. Enfin, la réalité mixte peut être comparée aux hologrammes. S’intégrant parfaitement dans votre environnement, les éléments interagissent avec vous et vice-versa.

Tout l’intérêt, ici, est de jouer avec le virtuel pour affiner le contrôle sur le réel : il devient par exemple possible de mener une opération chirurgicale sans toucher le moindre centimètre carré de chair humaine.

 

 

Dark analytics

 

Chaque avancée technologique implique de nouvelles problématiques. Les dark analytics et le développement des technologies d’analyse en sont une illustration supplémentaire. Si d’une part, les moteurs de recherche ne repèrent et n’identifient qu’une partie des données produites par l’activité humaine1, les entreprises, elles, ne traitent que 15 % des données qu’elles stockent2. Que faire de cet ensemble de data dites “muettes”, égarées -images, sons, voix, messages sur les répondeurs- ? Elles représenteront une mine d’or pour les acteurs qui sauront les exploiter avec intelligence.

D’après le cabinet Deloitte, les entreprises pourraient réaliser, d’ici à 2020, des gains de productivité de 430 milliards de dollars US au niveau mondial. Le même Deloitte évoque ainsi l’exemple d’une compagnie d’assurances qui a réussi à établir un lien entre l’adresse de ses employés, la localisation de leurs places de parking et leur indicateur de satisfaction au travail. En poussant son analyse data, cette compagnie a découvert que ces temps de trajet allongés amenaient les employés à quitter l’entreprise.

 

 

1 Cet ensemble de données est généralement appelé dark web
Rapport Mondial Databerg, veritas.com

 

Partager