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Flotte d’entreprise : quand les nouvelles technologies aident à prévenir les risques et à protéger les biens

20 000 accidents de travail surviennent sur les routes chaque année, selon l'Institut national de  recherche et de sécurité . Des sinistres qui peuvent causer des incapacités permanentes, voire entraîner la mort du conducteur. Pour réduire les risques d'accident, de nouveaux équipements sont lancés...

Auditer en permanence son parc automobile

« Concrètement, la télématique permet par exemple de connaître en temps réel le nombre de kilomètres avalés par les véhicules », illustre Robert Maubé, fondateur du cabinet de gestion de flotte automobile RRMC. « Cette technologie est donc très pratique lorsqu'on possède des centaines de véhicules, pour déterminer lesquelles envoyer en révision. »

Les boîtiers embarqués peuvent aussi envoyer des messages au gestionnaire de flotte si un problème technique survient. Moteur endommagé, pneu dégonflé, liquide de freinage dangereusement bas... les dispositifs embarqués repèrent les dysfonctionnements et alertent les bonnes personnes de l'entreprise avant qu'un accident ne se produise.

En cas de sinistre, certains équipements, comme l'eCall, peuvent également aider le conducteur. Ce système d’appel d’urgence géolocalise la voiture lorsqu'un accident se produit et contacte automatiquement un opérateur de centre d'urgence. Un dispositif bienvenu quand la batterie du téléphone portable est déchargée ou qu'il est difficile d'estimer sa position demandée par les dépanneurs après le choc de l'accident. D’après une décision du Parlement européen, les constructeurs européens auront l’obligation d’installer cette solution dans les véhicules neufs dès mars 2018*.

 

Responsabiliser les conducteurs

Autre atout de la télématique : elle incite les conducteurs à observer une conduite irréprochable. « Il existe des solutions, comme celles commercialisées par les marques Bemobee, Ocean ou encore Webfleet, qui interprètent les données récoltées et envoient des messages pédagogiques aux collaborateurs par mail ou par texto, pour les aider à rectifier leur façon de conduire », explique Robert Maubé.

En clair, si l'un de vos salariés accélère souvent de manière brutale ou prend des virages trop serrés, il sera recadré par l'algorithme. Certaines solutions calculent même un score de conduite, qui permet à l'employeur de mesurer précisément la fiabilité de ses conducteurs et de les récompenser s'ils obtiennent une très bonne note.

Par ailleurs, les boîtiers embarqués permettent de protéger les voitures et donc de réduire le budget maintenance. Selon une étude réalisée sur 10 000 véhicules par la société Masternaut, qui développe des solutions télématiques, cette technologie générerait 780 euros d'économie par an et par véhicule. L'entreprise estime aussi que ces dispositifs pourraient faire chuter le taux de sinistralité de 15 %.

Enfin, ils peuvent également géolocaliser les véhicules en temps réel et permettre au gestionnaire de flotte de retrouver des véhicules volés. « Mais attention », prévient Robert Maubé, « il faudra prouver à la Cnil que cette géolocalisation est nécessaire pour assurer votre activité. » Une exigence qui limite les usages abusifs et incite à respecter la vie privée des conducteurs.

 

* Règlement (UE) 2015/758 du parlement européen et du conseil du 29 avril 2015

 

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