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Discrimination en entreprise : une crainte pour 56 % des salariés

Découvrez les résultats de la 4e édition du baromètre national de perception de l’égalité des chances.

La 4e édition du baromètre national de perception de l’égalité des chances, réalisé par TNS Sofres, révèle que si les salariés ont globalement confiance en leur entreprise, plus de la moitié redoute d’être un jour victime de discrimination.

 

Une inquiétude en hausse

70 % des salariés déclarent avoir confiance en leur avenir dans leur entreprise, pourtant la crainte de faire un jour l’objet de discrimination au travail grandit d’année en année. En 2015, elle concerne 56 % des salariés interrogés (contre 51 % seulement il y a un an) et autant d’hommes que de femmes ;" en 2014, seuls 40 % des hommes déclaraient s’en préoccuper.

 

37 % des personnes interrogées estiment, pour une raison ou une autre, appartenir à une minorité.

 

Âge, sexe, état de santé ou contraintes familiales : quelle discrimination ?

    • Pour 40 % des hommes, la discrimination la plus probable susceptible de les toucher est celle liée à l’âge.

 

    • Les femmes sont davantage préoccupées par le regard que pourrait porter leur employeur sur leurs contraintes familiales (29 %) ou d’éventuels projets de grossesse (10 %).

 

    • La crainte d’une discrimination liée au genre reste presque exclusivement une préoccupation féminine (36 %).

       

 

Deux signes encore jugés rédhibitoires

Si le genre, l’orientation sexuelle, la couleur de peau ou encore le manque de diplômes ne semblent, selon les sondés, plus vraiment constituer un frein à l’embauche, il n’en va pas de même pour l’aspect physique et l’état de santé :

 

    • 73 % seulement pensent qu’une personne obèse peut occuper un poste en relation avec la clientèle ";

 

    • moins de 50 % des personnes interrogées estiment qu’un salarié atteint d’une maladie chronique peut se voir confier de hautes responsabilités.

 

Une proportion équivalente (50 %) affirme que le port d’un signe distinctif d’une religion est susceptible de nuire sur le plan professionnel. 43 % le voient comme un vrai frein à l’embauche, soit huit points de plus qu’il y a un an, et 50 % comme un élément de nature à interdire la prise de responsabilités.
L’apparence, le look, reste un vecteur important pour faire carrière, en lien avec la clientèle (75 %) ou pas (41 %).

 

Les efforts des employeurs reconnus

Les actions menées par les entreprises sur les questions d’égalité des chances sont de mieux en mieux perçues par des salariés devenus plus vigilants que par le passé (72 % en ont eu connaissance, contre seulement 62 % en 2014). Elles sont à 75 % jugées efficaces.

90 % des personnes interrogées déclarent qu’il s’agit d’un axe important, et les inégalités liées au genre ou à l’âge apparaissent comme devant être traitées en priorité.

 

Une piste à creuser pour les entreprises de toutes tailles, car ce baromètre met clairement en lumière le lien entre confiance en l’employeur et attitude affichée en faveur de la diversité et de l’égalité des chances.

 

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