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3 raisons de passer d'une micro-entreprise à une société

Malgré des avantages indéniables, la micro-entreprise ne correspond pas à tous les projets d’entreprise, tout particulièrement si votre activité grandit. Trois raisons principales peuvent d’ailleurs vous inciter à opérer la transition vers une société (EURL ou SARL par exemple).

1. Vous dépassez les seuils de chiffre d’affaires

L'une des spécificités de la micro-entreprise est d'être soumise à des plafonds de chiffre d'affaires, dont le montant dépend de la nature de l'activité. Ce seuil est fixé à :

  • 176 200 € pour l'achat-revente de marchandises et la fourniture de logement : c’est le cas si vous êtes loueur de gîte, propriétaire d’un food truck ou encore revendeur automobile par exemple ;
  • 72 600 € pour les prestations de services artisanales et commerciales : cela concerne notamment les fleuristes, les électriciens et les agents commerciaux ;
  • 72 600 € pour les activités libérales : à l’image des consultants, des architectes ou encore des coachs de sport.

Vous perdez le bénéfice de la micro-entreprise si vous dépassez ces plafonds pendant 2 années consécutives. Au cours de la 2nde année de dépassement, il conviendra donc de préparer le passage en société.

2. Vous avez trop de charges d’exploitation

En tant qu'auto-entrepreneur, vous êtes imposé au titre de vos cotisations sociales sur votre chiffre d'affaires, sans possibilité de déduire vos charges, ni vos frais réels. Le passage en société peut donc être judicieux si vos frais d'activité sont élevés : matériel, local commercial, assurances, achat de fournitures, etc. Pourquoi ? Tout simplement car, dans le cadre d’une société, vous êtes imposé sur votre bénéfice.

Avant d’opérer la transition, gardez un élément en tête : en ce qui concerne l'impôt sur le revenu, le micro-entrepreneur est imposé sur son chiffre d'affaires après application d'un abattement forfaitaire. Cet abattement correspond à : 

  • 71 % du chiffre d'affaires pour l'achat-revente et la fourniture de logement ;
  • 50 % pour les prestations de services artisanales et commerciales ;
  • 34 % pour les activités libérales.

Cela doit entrer en ligne de compte car, en tant que chef d’entreprise, vous profitez généralement d'une simple déduction forfaitaire de 10 % (possibilité de déduire vos frais professionnels réels sous conditions).

3. Votre activité se développe

Malgré ses avantages, le statut de micro-entrepreneur ne permet pas de développer librement votre activité. Plusieurs raisons l’expliquent :

  • bien que cela soit légalement possible, il n’est pas pertinent de recruter du personnel en raison des plafonds de chiffre d’affaires et de l’impossibilité de déduire vos charges ;
  • vous ne pouvez pas vous associer car, par définition, il s'agit d'une entreprise individuelle ;
  • vous pouvez éprouver des difficultés à contracter un prêt bancaire en raison des faibles garanties financières que présente votre activité ;
  • à terme, vous ne pouvez pas revendre votre activité.

Le passage de la micro-entreprise à une société peut donc être justifié par une volonté de faire grandir votre activité. Avant de faire ce choix, il faut néanmoins avoir conscience des contraintes supplémentaires que cela représente (dépôt d’un capital, rédaction des statuts, réalisation de documents comptables, emploi d’un expert-comptable, etc.).

Notre conseil : quel que soit votre choix, pensez à souscrire une assurance multirisque professionnelle pour protéger toutes les facettes de votre activité, tout particulièrement si vous disposez d’un local commercial.

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