Du site web optimisé à l’application dédiée : tout pour être mieux vu
Pour les géants du secteur, aucun doute : l’heure est à la stratégie « mobile first ». Trois sur dix travaillent à la création d’applications natives (adaptées à chaque type de navigateur mobile), une solution qui offre de loin la meilleure ergonomie possible. Cependant leur coût de conception et la nécessité de les télécharger depuis un appstore avant toute consultation constituent deux freins importants pour des PME, dont les moyens sont limités. Ces dernières peuvent alors opter pour des applications web, conçues en langage HTML 5, accessibles sur tous les navigateurs mobiles et au coût de développement moindre.
Quelle que soit la solution choisie, l’omniprésence d’écrans mobiles impose une adaptation de votre communication digitale. En la matière, deux choix de sites sont possibles :
- Les sites dédiés (un site classique, un pour smartphone, un pour tablette). Parfaitement adaptés aux différents supports, ils en exploitent pleinement les fonctionnalités spécifiques (le « touch » par exemple). L’inconvénient : la multiplicité des plateformes – déclinées par supports – et donc des versions, dilue le référencement naturel et gonfle fortement les coûts de création et de maintenance.
- Le site « responsive ». Il se redimensionne automatiquement pour épouser la forme de l’écran à partir duquel on le consulte. Bien qu’il soit préférable d’intégrer ce concept à la création, il est généralement possible d’adapter un site existant. C’est sans conteste la solution à moindre coût pour un professionnel du tourisme désirant optimiser sa visibilité.
Des sites d’avis aux centrales de réservation : savoir conserver la main
La visibilité, et les possibilités de vente en direct qu’elle apporte, reste à ce jour la seule arme des hôteliers indépendants et autres loueurs professionnels pour résister à l’incontournable AirBnB et à l’hégémonie de centrales de réservation. Ces dernières, désormais implantées à un niveau international, cumuleraient, rien que pour le marché de l’hôtellerie en France, plus d’un milliard d’euros par an.
S’il est difficile de survivre sans le volume d’affaires que ces centrales fournissent, les marges des professionnels du secteur en souffrent. Et les incitent à sensibiliser leur clientèle avec des méthodes « à l’ancienne », déclinées pour les nouveaux usages. Offres incluant une nuitée, un restaurant et un loisir ou une visite de site, ventes flash les jours creux, regroupements entre professionnels du même secteur géographique : conserver son destin en main est primordial.
Indissociable de la visibilité, l’e-réputation d’un établissement doit aussi être une préoccupation permanente. Le moindre défaut fait en un clin d’œil le tour des sites d’avis. Ne pas laisser les critiques sans réponse, en tenir compte pour améliorer la qualité de sa prestation, encourager les clients satisfaits à le faire savoir : l’image se travaille aussi sur le plan digital.
Réseaux sociaux : une arme fatale ?
Il y a en France un nombre comparable de comptes Facebook et de smartphones. Et plus de la moitié des internautes consultent les réseaux sociaux depuis leur mobile. Pour le tourisme comme pour n’importe quel autre secteur, y être présent est devenu indispensable, pour présenter son offre, des actualités fréquemment renouvelées et tisser des liens de proximité avec sa clientèle. De l’incontournable Facebook aux très viraux Instagram (pour l’image) et Twitter (pour promouvoir une promotion flash par exemple), l’utilisation pertinente de ce bouche-à-oreille planétaire est toujours profitable.