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Comment anticiper les risques environnementaux internes ?

Pour l’environnement comme pour l’image de votre société, votre entreprise doit tendre progressivement vers le développement durable. Un tournant « vert » qui vous permettra de prévenir les risques environnementaux internes, tout en modernisant vos processus et en renforçant votre capacité d’innovation.

Dirigeant de PME, vos priorités du quotidien sont avant tout de répondre présent sur le terrain de la stratégie, de l’économie, de la finance, du droit, de la veille concurrentielle, ou encore de l’innovation… Et vous avez bien raison ! Toutefois, pris par le temps et les enjeux économiques, il se peut que vous passiez à côté d’un enjeu pourtant primordial : les risques environnementaux. Concrètement, d’après la norme « ISO 31000 : 2009 », qui fait figure de référence en la matière, il s’agit de la combinaison de la probabilité d’un événement et de ses conséquences potentielles, qui seraient susceptibles d’affecter les personnes, les actifs de l'entreprise, son environnement, les objectifs de la société ou sa réputation. Derrière ce terme global, se dessinent clairement plusieurs catégories comme les risques internes (les effets de l’entreprise sur l’environnement) ou les menaces externes (l’impact de la nature sur l’entreprise).

Évaluez l’état « environnemental » de votre société

Si vous avez finalement peu d’emprise sur les dangers environnementaux externes, il est en votre pouvoir de vous prémunir contre les erreurs propres à votre entreprise pouvant porter préjudice à vos employés ou votre activité. Pour cela, commencez par procéder à une auto-évaluation. De nombreuses grilles et méthodologies sont disponibles en ligne afin de vous aider à mettre en place ce processus et à mieux saisir les exigences portées par les normes environnementales.

Après ce premier bilan, il reste fortement conseillé de procéder à un audit professionnel de votre entreprise afin d’infirmer ou confirmer les premières hypothèses relevées. Encadrée par des normes internationales (ISO 14015), cette étude dresse un bilan total de votre site, entre enjeux scientifiques, techniques, financiers et sociaux comme la réputation de votre compagnie. Documents internes, données officielles (archives, cartes, etc.), inspection physique, entretiens, vérification de la conformité réglementaire, rédaction et présentation du rapport : tout est épluché pour vous conseiller au mieux. Vous saurez alors quelles démarches mener pour faire de votre société une entité responsable et recommandable sur le marché. Vital en vue d'une éventuelle cession, par exemple.

Une meilleure connaissance de votre entreprise vous permettra alors de penser un plan d’actions spécifique, et les coûts réels rattachés à celui-ci.

 

Anticipez, formez et protégez

Les principales mesures à prendre pour embrasser cette évolution responsable varient d’une PME à l’autre, en fonction de leurs domaines d’activités et de leurs approches organisationnelles. Là où certaines entreprises entreprennent des travaux pour mettre aux normes leurs installations et équipements, d’autres changent de prestataires ou repensent les systèmes de transport utilisés. Cependant, qu’importe le plan d’action identifié, toutes les structures désirant se prémunir efficacement et durablement contre les risques internes doivent impérativement mettre en place un travail de surveillance, de prévention et de formation des employés. Il est également nécessaire d’instaurer une veille réglementaire afin d’anticiper les évolutions et d’éviter toute situation d’irrégularité. En mettant en place ces différentes initiatives, vous serez en mesure de pondérer la vulnérabilité de votre PME face aux risques environnementaux internes. Mais cela ne suffit pas. Parce qu’on ne peut, par définition, anticiper les aléas auxquels toute entreprise est exposée, il est primordial de souscrire à une assurance sur-mesure. Votre PME sera ainsi protégée en cas d’accident, et ce qu’il soit externe ou interne. N’hésitez pas à vous rapprocher d’un expert pour bénéficier de conseils et adopter la solution qu’il vous faut.  

Si à première vue, il est tentant de refuser ce virage écologique et de lui reprocher de représenter, à court terme, des investissements assez lourds, cela serait une erreur car les sommes en jeu ne sont en réalité pas si importantes, notamment au regard des sanctions financières auxquelles vous vous exposez si rien n’est fait. Selon le spécialiste Brian Mitchell, interviewé par Sequovia, ce travail complet représente pour une PME un budget inférieur à 5000 euros.

 

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