Skip to main content

Retraite à l'étranger : quels sont vos droits ?

Chaque année, de nombreux indépendants font le choix de prendre leur retraite à l’étranger. Mais le climat ou le prix de l’immobilier ne doivent être les seuls critères de sélection pour choisir son pays de destination. La prise en charge des droits (retraite, santé…) ou la fiscalité sont tout aussi importants, et dépendent aussi bien de la législation nationale ou européenne, que des accords bilatéraux avec la France. Tour d’horizon.

Partir dans un État membre de l'Union Européenne ou ayant signé une convention sociale avec la France

  • Se faire verser sa pension de retraite à l’étranger ne pose aucun problème. Il suffit d’informer sa caisse de retraite et de fournir ses nouvelles coordonnées bancaires si besoin. Seule formalité à accomplir tous les ans : renvoyer une attestation d’existence (ou certificat de vie). Ce formulaire fourni par la caisse de retraite est à faire compléter par l’autorité locale compétente du nouveau lieu de résidence (mairie, ambassade, consulat) et à renvoyer avant la date indiquée. Il permet de vérifier que le retraité est toujours en vie. L’absence de retour du document dans les délais entraîne une suspension du versement.

  • Une fois installé à l’étranger, le retraité continue à bénéficier d’une prise en charge de ses soins médicaux en cas de problème de santé selon la législation et les formalités en vigueur dans le pays d’accueil. Pour cela, il est impératif de récupérer un formulaire E 121/S1 auprès de sa caisse de retraite avant de partir pour pouvoir s’inscrire sur place à l'organisme de sécurité sociale local. 

Partir dans un État hors UE ou qui n’a pas d’accord avec la France

Vivre sa retraite dans un pays hors Union Européenne ou sans accord avec la France ne pose aucune difficulté en matière de versement de sa pension de retraite. En revanche, il en va différemment pour la prise en charge des soins de santé, qui ne sont plus couverts par l'Assurance Maladie française. Heureusement, des dispositifs existent pour bénéficier d'une protection sociale localisée dans le nouveau pays de résidence. Il est ainsi possible d’adhérer à la Caisse des Français de l'Étranger (CFE) ou de souscrire une assurance auprès d'une compagnie d'assurance privée.

À quel régime fiscal s’attendre ?

En vivant à l’étranger, le retraité n’aura plus besoin de payer la contribution sociale généralisée (CSG), la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS)  ou la contribution de solidarité pour l’autonomie (Casa) prélevées sur sa pension. En revanche, une cotisation d’assurance maladie sera due si les soins de santé demeurent à la charge d’un régime français d’assurance maladie.

S’il existe une convention entre la France et le pays d’accueil, ce sont les règles fiscales fixées dans la convention qui s’appliqueront à savoir soit la fiscalité française, soit celle du pays d’exil. 
S’il n’y a pas de convention (par exemple : Paraguay, Cambodge, Norvège, Bahamas, Maldives…), il existe un risque de double imposition. D’où l’importance de bien se renseigner avant de partir !

 

Partager

Informations non-contractuelles données à titre purement indicatif dans un but pédagogique et préventif. Generali ne saurait être tenue responsable d’un préjudice d’aucune nature lié aux informations fournies.