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5 bénéfices d’une stratégie de développement durable pour votre TPE

La mise en place d’une stratégie RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) est désormais monnaie courante pour les grandes entreprises. Beaucoup moins pour les TPE… à tort. Explications.

De nombreux artisans, start-ups, commerçants, auto-entrepreneurs et autres indépendants estiment que le retour sur investissement d’une telle démarche est incertain et que le coût en ressources humaines et financières est trop important. Les petites structures ont pourtant tout intérêt à adopter une stratégie RSE et à réfléchir aux actions qu’elles peuvent mettre en place pour améliorer l’impact de leur activité sur leur écosystème : environnement, employés, clients, consommateurs… À la clé, de nombreux bénéfices. En voici cinq, des plus immédiats à ceux de plus long terme.

1. Des économies budgétaires

Certaines actions en faveur de l’environnement permettent aux entreprises de réduire instantanément leurs dépenses : celles qui maîtrisent leur consommation énergétique voient mécaniquement leur facture d’électricité baisser ; cela peut passer par une modernisation des équipements énergétiques ou par la sensibilisation des collaborateurs à un comportement responsable. Mais les entreprises peuvent également faire des économies de matières premières en réduisant le packaging de leurs produits.

2. Plus de chances de remporter des appels d’offres

Les grands groupes ont des exigences de plus en plus strictes vis-à-vis de leurs prestataires en matière d’achat responsable, au point qu’il est devenu impossible de remporter certains marchés sans une stratégie sociale et environnementale. Un facteur important pour les petites entreprises qui cherchent à remplir leur carnet de commande. En 2016 déjà, un sondage mené par un organe de certification britannique (le British Assessment Bureau) démontrait que les normes ISO (Organisation internationale de normalisation) aident les entreprises à décrocher des contrats. Pour certains appels d’offres, ces normes seraient même une nécessité.

3. Une plus grande attractivité vis-à-vis des consommateurs, investisseurs, et collaborateurs

La capacité des entreprises à convaincre dépend de plus en plus directement de leur politique sociale et environnementale. Leur capacité à convaincre les consommateurs, d’abord : 90 % des Français sont sensibles aux pratiques des entreprises pour préserver l’environnement1.

Leur capacité à convaincre les investisseurs, ensuite ; ceux-ci savent à quel point ces secteurs sont désormais porteurs. Ils s’intéressent en particulier aux TPE qui ont mis la transition énergétique ou l’innovation sociale au cœur de leur mission – on pense aux start-ups de la cleantech (“technologies propres”), ou encore de la silver economy, qui développent de nouveaux services en direction des seniors. Les entreprises sont de manière générale plus susceptibles d’attirer les investisseurs si leur business model intègre des processus de production verts et éthiques

Les employés ont eux aussi de plus en plus d’attentes vis-à-vis de leur employeur en la matière. Il y a là un fort enjeu pour les entreprises, qui consiste à la fois à attirer de nouveaux talents et à les garder. En effet, deux tiers des personnes de 20 à 40 ans aspirent à travailler dans une société dont l’impact sur le monde est positif, selon une étude Global Tolerance. Le bien-être au travail, le sentiment d’y trouver sa place et d’en comprendre le sens sont ainsi des facteurs de motivation importants pour les employés dans tous les types d’entreprises... Des taux d’absentéisme et de turnover élevés peuvent à l’inverse coûter très cher aux petites structures.

4. Un moteur d’innovation

La RSE peut devenir un moteur d’innovation dès lors qu’elle est incluse très en amont dans la stratégie de l’entreprise, dès la conception des produits : il y a là de nouvelles solutions à inventer, un nouveau champ des possibles à explorer, potentiellement porteurs de nouveaux axes de développement pour une start-up. 

La RSE peut ainsi être un facteur de création de valeur et de performance pour une entreprise. 73 % des sociétés interrogées pour une étude Barclays estiment que les actions mises en place en matière de développement durable leur ont apporté un bénéfice commercial.

5. Des aides publiques, un avantage compétitif à l’international

Depuis 10 ans, le cadre légal français évolue pour encourager les entreprises à développer une démarche sociale et environnementale ; une législation pionnière, qui doit permettre aux sociétés françaises de prendre une longueur d’avance en la matière.

Le Grenelle de l’environnement de 2007 a ainsi mis en place de nouvelles aides et crédits d’impôt pour les entreprises qui s’engagent en matière de développement durable. Maîtrise de l’énergie, gestion des déchets, protection des ressources en eau... chacune de ces démarches bénéficie de soutiens.

La loi PACTE, en cours de débat parlementaire, modifiera à son tour le code civil pour mieux intégrer les enjeux sociaux et environnementaux de la gestion des entreprises. Ce texte valorise ainsi les démarches RSE en permettant aux entreprises de les inscrire dans leurs statuts. Il encourage également les dispositifs d’intéressement et de participation, qui associent financièrement les salariés à la bonne marche de leur entreprise, un facteur d’implication et d’épanouissement au travail

J’adopte une stratégie RSE : mais par où commencer ?

Les entreprises qui souhaitent adopter une stratégie RSE peuvent commencer par faire un état des lieux de leur situation : impact de leur activité sur l’environnement (recyclage, consommation d’énergie, tri sélectif), sur les ressources humaines (processus d’embauche, formation, conditions de travail), sur les fournisseurs et les clients (politique d’achat responsable)… Ce diagnostic peut être réalisé en interne ou bien par un expert extérieur.

Ce diagnostic va permettre à l’entreprise d’élaborer un plan d’action couvrant les différents volets d’une politique RSE. Elle pourra ainsi fixer des priorités en fonction de ses problématiques spécifiques, ainsi que des objectifs mesurables.
 
L’entreprise pourra de cette manière assurer un suivi régulier des actions menées, ajuster, corriger ce qui doit l’être et ainsi pérenniser la démarche.

 

Sources
1 Selon une enquête GoudLink : Denjean & Associés

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