Publié le 03/02/2021
En cas de difficultés financières, tentez de déterminer les postes de dépenses que vous pouvez potentiellement réduire. Vous pouvez par exemple étudier la possibilité d’opter pour un forfait de téléphonie mobile ou internet moins onéreux, ou encore de suspendre certains abonnements dont vous n’avez plus utilité.
En cas de baisse de revenus, pensez à actualiser vos informations sur impots.gouv.fr, via le service en ligne « Gérer mon prélèvement à la source ». Vous pouvez y indiquer une variation de revenus, même prospective, en évaluant ceux que vous percevrez sur l'année, par exemple en vous basant sur vos indemnités chômage. Le nouveau taux calculé par l'administration fiscale s'appliquera au plus tard 2 mois après votre déclaration.
En cas de difficultés sérieuses, vous avez la possibilité de demander une remise gracieuse, partielle ou totale, de votre impôt sur le revenu, de votre taxe d'habitation et de votre taxe foncière. Elle sera accordée ou non après évaluation de vos capacités de paiement.
Si vous êtes titulaire de comptes épargne, comme un Livret A ou Livret de développement durable et solidaire (LDDS), vous pouvez effectuer des retraits à votre convenance, gratuits et illimités. Les fonds déposés sur un contrat d'assurance vie peuvent aussi être débloqués, selon 2 modalités : l’avance, qu'il vous faudra rembourser plus tard, ou le « rachat », autrement dit un retrait de sommes, celui-ci donnant lieu à un prélèvement fiscal.
Si vous êtes bénéficiaire d'un plan d'Épargne Entreprise (PEE), la fin du contrat de travail – qu'il s'agisse d'un licenciement ou d'une rupture conventionnelle – constitue un motif de déblocage anticipé des fonds avant l'expiration du délai d'indisponibilité de 5 ans, sans perte des avantages fiscaux. En revanche, les fonds d'un plan d'épargne pour la retraite collectif (Perco) ne peuvent être débloqués qu'à l'expiration de vos droits au chômage.
Si vous remboursez actuellement un prêt immobilier, vous avez peut-être souscrit une assurance perte d'emploi. Valable uniquement en cas de licenciement (et pas de rupture conventionnelle), elle peut prendre en charge la totalité de la mensualité ou seulement≠ une partie, par exemple la différence entre le montant de la mensualité et le montant de votre allocation chômage, pour une période de 2 à 3 ans.
Par ailleurs, la plupart de ces assurances prévoient un délai de franchise, plus ou moins long après la date de perte de votre emploi. Pour en connaître les modalités exactes, renseignez-vous auprès de votre banquier. À défaut d'assurance, n’hésitez pas à échanger avec ce dernier pour envisager un changement des modalités de remboursement de votre emprunt, si nécessaire.
Pour les locataires ayant perdu leur emploi durant la crise sanitaire, Action Logement prévoit 300 € (sous conditions) pour les locataires ayant perdu leur emploi durant la crise sanitaire. Une aide bienvenue mais peu connue, comme d'autres. Pour vous assurer de ne pas passer à côtés de certaines d'entre elles, notamment les aides au logement (APL), rendez-vous sur mesdroitssociaux.gouv.fr afin de vérifier si vous êtes éligible à certaines prestations sociales.
Si vous avez perdu votre emploi à l'étranger, 2 situations sont possibles :
Dans les deux cas, le bénéfice des aides sociales, comme le revenu de solidarité active (RSA), vous est ouvert 4 mois après votre retour.
Sources :