Déclaration et règlement des droits
Si l'héritier a recours à un notaire à la mort du défunt, ce dernier s'occupera de l'ouverture du testament éventuel, de l'établissement de l'acte de notoriété qui justifie de la qualité d'héritier et de la déclaration de succession.
Dans certains cas, l'héritier peut se passer d'un notaire (si la succession ne comprend pas de biens immobiliers, ou s'il n'y a eu ni legs ni donations de la part du défunt, par exemple). Il lui suffit alors de remplir un formulaire fourni par l'administration fiscale.
En principe, les héritiers - ou leur notaire - n'ont que 6 mois à compter du décès pour établir la déclaration de succession et la déposer à la recette des impôts du domicile du défunt, accompagnée du règlement des droits de succession correspondants.
L'héritier est libre d'accepter ou de renoncer à une succession.
Trois choix s'offrent à lui :
- Accepter purement et simplement
- Accepter à concurrence de l'actif net : il n'est alors tenu de payer les dettes du défunt qu'à hauteur de la part qu'il touche dans la succession de ce dernier.
- Renoncer : l'héritier ne doit payer aucune dette, mais ne peut recevoir aucun bien de la part du défunt.