Publié le 04/01/2023
L’aidant familial vient en aide à une personne âgée dépendante ou à une personne handicapée de son entourage, pour les activités de la vie quotidienne (hygiène, vie sociale, activités domestiques…). En France, 8 à 11 millions de personnes soutiennent au quotidien un proche en perte d’autonomie ou en situation de handicap.
À noter. Pour prétendre aux dispositifs décrits ci-dessous, les proches soutenus doivent être en situation d’incapacité d’au moins 80 %.
Si vous ne travaillez pas ou êtes à temps partiel pour vous occuper, à votre domicile, d'un enfant ou d'un parent handicapé, vous pouvez être affilié gratuitement à l'Assurance vieillesse des parents au foyer (AVPF).
Ce statut n'est pas uniquement réservé aux parents au foyer, mais également à toute personne aidante :
Vous avez également droit à l’AVPF si vous interrompez temporairement votre contrat de travail pour s’occuper d’un proche via un Congé de proche aidant, accessible sous conditions.
Vous avez droit à des trimestres de majorations si vous vous occupez d’un enfant handicapé, ou d’un parent âgé ou handicapé (sous des conditions toutefois plus exigeantes que pour un enfant).
Dans le cas de votre enfant, vous avez ainsi droit à 1 trimestre de majoration par période de 30 mois d'éducation avant les 20 ans de l'enfant, dans la limite de 8 trimestres. C’est également le cas si vous êtes en couple, les deux partenaires y ont droit.
Pour un autre membre de la famille, seul un membre du couple peut y avoir droit et doit avoir totalement cessé de travailler. Mais seules les périodes après le 1er février 2014 sont prises en compte.
Les aidants familiaux peuvent bénéficier d’une retraite au taux plein à 65 ans au lieu de 67, même s’ils ne peuvent justifier du nombre de trimestres requis. Seule condition en tant que salarié : l’interruption d’activité professionnelle doit avoir duré au moins 30 mois consécutifs (sauf placement temporaire de l'enfant dans un établissement spécialisé).
Sources :