Publié le 16/05/2025
Le vol à l'étalage (1) désigne le vol de marchandises dans un établissement de vente au détail pendant les heures d'ouverture. Ce type de vol simple implique généralement qu'une personne dissimule un article du magasin sur elle, dans des poches, sous des vêtements ou dans un sac, et quitte le magasin sans le payer.
Selon l'article 331-1 du Code pénal, le vol se caractérise comme une "soustraction frauduleuse de la chose d'autrui". En d'autres termes, il s'agit d'acquérir frauduleusement un bien appartenant à une autre personne. Cette définition inclut donc le vol à l'étalage.
Pour qu'un acte soit qualifié de vol à l'étalage, il ne suffit pas de repérer une personne en train de modifier l'étiquette de prix ou de dissimuler un article sous ses vêtements ou dans son sac. La législation exige que la personne quitte le magasin sans s'acquitter du paiement du bien.
Selon les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur, 42 000 vols à l'étalage ont été comptabilisés en 2022 par les forces de l'ordre, soit une hausse de 14 % sur un an. Aucun commerçant ne semble d'ailleurs être épargné car (2) :
Selon les pouvoirs publics, cette recrudescence des cas de vols dans les magasins est principalement due à l'inflation : le prix des produits alimentaires a bondi de 11,9 % en 2023 (3). Au-delà de ses conséquences économiques, le vol peut avoir un impact sur les conditions de travail, le recrutement ou encore le sentiment d'insécurité des employés.
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Face à ce phénomène, il est indispensable de faire preuve de prévention pour limiter le risque de vol à l’étalage et ses conséquences.
Malgré ces mesures préventives, le risque zéro n’existe pas. C’est pourquoi, il est important d’adopter les bons réflexes en cas de vol à l’étalage, tout particulièrement si vous prenez l’auteur sur le fait.
La peine en cas de vol simple, mais également de tentative de vol, est au maximum de 45 000 € d'amende et de 3 ans d'emprisonnement.
En revanche, la sanction en cas de vol aggravé est plus importante : l'auteur des faits s'expose à une amende de 150 000 € et à la réclusion criminelle à perpétuité. Cela peut notamment être le cas en raison d'un vol avec violence ou d'un vol à l’étalage avec récidive par exemple.
Vous devez pouvoir fournir des preuves pour attester du fait que vous avez été victime d'un vol dans votre commerce, notamment auprès des forces de l'ordre et de votre assureur. Pour cela, vous pouvez notamment vous appuyer sur les éventuelles images de vidéosurveillance et sur des témoignages (des clients, des employés, etc.).
Accidents, braquages, vandalisme gratuit, manifestations qui débordent… les commerçants sont particulièrement exposés au risque de vandalisme et de dégradation. La réparation des locaux, le remplacement des produits, les pertes d'exploitation, les éventuelles incapacités de travail peuvent vite se chiffrer en milliers d'euros. Explications.
Sources :
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