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Comment adopter une alimentation écoresponsable ?

Comment adopter une alimentation écoresponsable ?

Nos habitudes alimentaires et nos comportements d’achat ont des conséquences directes sur l’environnement. En France, l’industrie agroalimentaire dans l’ensemble de son cycle de vie (élevage et agriculture, transport, emballage, vente, recyclage, etc.) représente environ 30 % des émissions de gaz à effet de serre du pays, contribuant ainsi au changement climatique. En adoptant une alimentation écoresponsable vous pouvez agir pour réduire l’impact environnemental. Quatre pistes pour vous guider dans cette démarche.

1. Manger en accord avec les saisons et la nature

Les fraises que vous trouvez en hiver sur les étals viennent de l'autre bout du monde : une hérésie quand vous pensez au bilan carbone du transport de ces fruits ! Acheter principalement des produits cultivés en France permet de consommer de saison. Vous pouvez par exemple faire vos courses au marché auprès de petits producteurs, directement à la ferme ou encore en vous inscrivant à une Amap (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne). Les Amap proposent des paniers composés de fruits et légumes cultivés près de chez vous en contrepartie d’un abonnement annuel voire d’un engagement bénévole. Ces habitudes de consommation encouragent la production locale en circuits court et vous permettent de profiter d’aliments frais et de saison.
Si vous êtes proche de la nature et appréciez le jardinage, vous pouvez cultivez un potager pour mettre en pratique la consommation en fonction des saisons. Sachez aussi qu’il est possible de replanter certains fruits et légumes chez vous et ce à l'infini !

2. Réduire sa consommation de viande

L'élevage représente la part la plus importante des émissions de gaz à effet de serre de l’industrie agroalimentaire. Le dernier rapport du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), publié le 8 octobre 2018, préconise de réduire la consommation de viande. Manger le moins de bœuf possible est un bon début dans la mesure où c’est l'élevage bovin qui rejette le plus d’émission de gaz à effet de serre. Il consomme également beaucoup d’eau pour produire l’alimentation des bêtes. Et en consommant moins de viande, vous pourrez privilégier des produits animaliers de meilleure qualité et issus de l'agriculture biologique. Ses règles de production garantissent :

  • l’alimentation des animaux sans pesticides chimiques ;
  • l’interdiction d’utiliser des OGM ;
  • le recours limité aux traitements et aux antibiotiques ;
  • le respect du bien-être animal (espace minimal et accès au plein air).

Pensez aussi à aller chercher des sources de protéines végétales pour compléter vos apports, notamment celles présentes dans les légumineuses et les céréales.

3. Lutter contre le gaspillage alimentaire

La démarche « antigaspi » consiste à maîtriser les denrées alimentaires en évitant surtout de jeter des aliments encore consommables. Petit éclairage sur les dates limites des produits.

  • La date de durabilité minimale (DDM) est représentée par la mention « A consommer de préférence avant…» (pâtes, riz, céréales, gâteaux secs, conserves, etc.). Le produit peut encore être consommé bien après la date indiquée sans risque pour la santé. En revanche, il peut avoir perdu en partie ses qualités (goût, texture, etc.)..
  • La date limite de consommation (DLC) s’exprime par la mention « À consommer jusqu’au…». Le produit (charcuterie, viande fraiche, plat cuisiné, etc.) ne peut plus être commercialisé passé cette date car il est susceptible de présenter un risque. En revanche, il est prouvé que certains produits comme les yaourts peuvent être consommés « périmés » sans risque. En effet, plusieurs études ont démontré qu’un yaourt nature, sucré ou aux fruits peut être mangé jusqu’à 3 semaines après sa date limite sans aucun danger et sans altération de son goût.  

Afin de limiter le gaspillage alimentaire de nombreux magasins proposent des réductions sur les produits en date limite de consommation du jour, comme les yaourts mais aussi les viandes, qui peuvent être congelées pour être consommées ultérieurement.
Pour aller plus loin, consultez notre infographie sur les 10 gestes antigaspillage que vous pouvez mettre en place au quotidien.

4. Réduire ses déchets et acheter en vrac

Tout commence par éviter le surplus d'emballage, surtout ceux des produits de la grande distribution. Faites vos courses au marché avec un panier mais aussi acheter « en vrac » en magasin. Ce concept d’achat se développe au-delà des magasins bio. L'objectif est d'acheter des produit sans leurs emballages qui vont finir en déchets chez soi. Utilisez vos tupperwares et « sacs à vrac » en tissu pour l’achat des fruits, des légumes et des aliments en distributeurs.
Enfin, le recyclage est incontournable et faire son compost est un moyen assez simple pour réduire puis recycler vos déchets organiques. Vous pourrez réutiliser le compost en engrais pour vos plantes et votre potager. Il existe même des composteurs d’appartement capables de réduire les déchets organiques efficacement et donc le nombre de sacs-poubelle que vous jetez. Pensez aussi à utiliser des sacs plastique usagés ou acheter des sacs poubelles composés de matières biodégradables.

A lire également : Comment lutter à son échelle contre le changement climatique ?

Sources :

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