Publié le 10/08/2022
Les assistants d’aide à la conduite sont les seuls dispositifs autorisés. Ces outils fonctionnent de la même façon que les avertisseurs de radar, mais ils sont homologués. Plutôt que d’indiquer l’emplacement précis des radars, ils localisent des zones réputées dangereuses où la vigilance et le ralentissement s'imposent. Des zones dans lesquelles se nichent parfois des radars. Pour savoir si votre appareil est autorisé par la loi, il suffit de vérifier qu’il est bien estampillé NF.
Dans un arrêt publié en septembre 2016, la Cour de cassation a établi une jurisprudence stipulant qu'informer d’autres usagers de la localisation de radars n’était pas interdit.
Les assistants d’aide à la conduite intègrent souvent une fonction communautaire qui permet aux automobilistes de signaler sur une application des dangers tels que bouchons, accidents, travaux, nouvelles limitations de vitesse, zones dangereuses comprenant un radar ou pas. L'application (ex : Waze) s'apparente dans ces cas-là à un assistant d'aide à la conduite.
Les forces de l'ordre utilisent des appareils appelés "détecteurs de radar actifs" pour repérer les détecteurs de radar installés dans les véhicules. Ces appareils sont capables de détecter les signaux radioélectriques émis par les détecteurs de radar et d'identifier le type de détecteur utilisé. Lorsqu'un signal est détecté, l'officier de police peut vérifier si le conducteur est en possession d'un détecteur de radar illégal.
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