Publié le 10/04/2020
Dès lors qu’il s’agit d’une location d’habitation (vide ou meublée, à usage de résidence principale ou secondaire, de longue ou de courte durée), vous devez remettre à votre locataire deux diagnostics immobiliers visant à détecter toute anomalie potentiellement dangereuse :
Ces diagnostics des installations électriques et de gaz sont obligatoires depuis le 1er juillet 2017 (Loi Alur) pour les installations de plus de 15 ans et sont à fournir au locataire lors de la signature d’un nouveau bail pour tout logement, quelle que soit sa date de construction depuis juillet 2018.
Ces diagnostics sont valables 6 ans (dans le cas d’une vente, la validité n’est que de 3 ans).
Aussi :
Ces deux diagnostics sont à joindre au dossier de Diagnostic technique (DDT)
remis à votre locataire en annexe du bail, qui rassemble les autres diagnostics déjà obligatoires :
Rappelons que pour tout logement dont le permis de construire est antérieur à 1997, le diagnostic amiante, qui indique la présence ou l'absence d'amiante (dans les flocages, calorifugeages, faux plafonds, canalisations, murs, cloisons, etc.) n'est pas à annexer au contrat de location. Toutefois, il doit être tenu à disposition du locataire.
Si de l’amiante a été détecté, vous devrez d’une part effectuer les éventuels travaux impératifs mentionnés au diagnostic et d’autre part faire contrôler l'état de conservation des matériaux contenant de l'amiante au moins tous les 3 ans.
À savoir : les diagnostics de performance énergétique, gaz et électricité ainsi que le constat des risques d'exposition au plomb sont obligatoirement réalisés par un diagnostiqueur certifié. Ce dernier peut également réaliser l'état des risques naturels et technologiques.
À compter du 1er juin 2020, l’information sur les nuisances sonores aériennes devra aussi être fournie.
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