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Votre enfant est addict aux jeux vidéo

Votre enfant est addict aux jeux vidéo : comment faire face ?

En France, près de 68 % des Français jouent occasionnellement aux jeux vidéo. Mais pour un adolescent sur huit, cette pratique est problématique, car elle s’apparente à une véritable addiction. Cet état a d’ailleurs été qualifié de « trouble du jeu vidéo » (game disorder) par l’OMS. Pratique excessive du jeu au détriment d’autres activités que l’enfant appréciait avant, trouble du sommeil… voici quelques signes qui doivent alerter les parents.

Comment reconnaître cette addiction ?

La reconnaissance du trouble du jeu vidéo en 2019 comme une maladie à part entière permet désormais aux joueurs, à leurs proches et aux spécialistes de distinguer les signes révélateurs. On sait qu’un joueur est considéré comme addict dès lors qu’il présente ces signes cumulés :

  • « une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée au jeu (...) », selon les termes employés par la Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes, 11e version ;
  • si le joueur commence progressivement à délaisser d’autres activités personnelles, familiales, sociales, éducatives, professionnelles (...), sur une durée suffisamment longue pour être inquiétante (au moins 12 mois), ce type de comportement constitue l’un des principaux indices du degré de dépendance ;  
  • D’autres symptômes, physiques et psychologiques, peuvent également vous alerter, comme une baisse des résultats scolaires, des problèmes de concentration, des troubles de l’alimentation ou encore du sommeil. 

Si votre enfant présente ces caractéristiques, il est essentiel d’aborder le sujet avec lui et de l’alerter sur les dangers que représente cette addiction. Vous pouvez également lui faire passer un test en ligne pour qu’il prenne conscience de sa dépendance. L’association qui fédère des professionnels spécialisés autour de la question (psychologues, assistants sociaux et même avocats) a élaboré un test en ligne de 10 questions qui permet à l’utilisateur d’évaluer son niveau de comportement face au jeu. 

Quelles solutions proposer ?

L’Institut fédératif des addictions comportementales (IFAC) insiste sur le fait que le rôle de la famille et des parents est déterminant pour aider un jeune à rompre son addiction aux jeux vidéo : “​Il est important que dans le cadre d’une prise en charge, la famille puisse s’exprimer sur la situation, sur sa souffrance et ses difficultés à faire face à cette situation​ ”, est-il souligné sur son site. Prendre conscience du problème représente ainsi déjà un premier pas vers la guérison.

Un spécialiste peut également venir en soutien de l’entourage en détectant la nature exacte de cette addiction et peut-être un trouble psychologique qui en serait la cause. Ce travail psychothérapeutique est notamment proposé au sein de services d’addictologie. Il comprend à la fois une prise en charge psychothérapeutique basé sur le dialogue et la verbalisation des émotions et, lorsque cela s’avère nécessaire, médicamenteuse.

N’hésitez pas à vous rapprocher d’un centre médical ou d’un CHU près de chez vous : des groupes de parole y sont régulièrement proposés aux joueurs et à leur famille.

Vous pouvez également vous documenter. L’IFAC propose par exemple en téléchargement une ​brochure de sensibilisation « Les règles du jeu… Information et prévention sur l’usage des jeux vidéo à la maison ». Parmi les conseils adressés aux parents :

  • installer l’ordinateur ou la console de jeu dans un lieu de passage pour avoir un regard sur l’activité de votre enfant ;
  • déterminer un temps limité de jeu pour aider les enfants à développer leur autonomie ;
  • évaluer le contenu du jeu, et comprendre les codes de classifications par âge.

Sources :

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