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Logement intergénérationnel : comment éviter les incompréhensions ?

Senior, vous avez une chambre à disposition. Étudiant ou jeune actif, vous cherchez un logement bon marché. Pourquoi ne pas partager le même logement ? C’est simple et solidaire. Encore faut-il bien préparer cette cohabitation entre générations pour éviter tout malentendu.

Qu’est-ce que le logement intergénérationnel ?

Particulièrement mis en avant au lendemain de la canicule de 2003, la cohabitation intergénérationnelle répond à un double défi : 

Quelles sont les conditions ? 

Elles sont définies par le « contrat de cohabitation intergénérationnelle solidaire » voté par le Sénat en juillet 2018. Il peut être conclu entre un senior de 60 ans et plus, propriétaire ou locataire, et un jeune âgé de moins de 30 ans. Le senior s’engage à proposer un hébergement décent à un jeune gratuitement ou en échange d’une contrepartie financière modeste associée à une aide bénévole. La durée d’engagement et la contrepartie financière sont librement convenues entre le senior et le jeune. Des associations spécialisées dans le logement intergénérationnel, comme le réseau CoSI ou ensemble2générations, se chargent de la mise en relation.

Comment doit fonctionner la cohabitation ? 

Le contrat de cohabitation peut prévoir, contre la gratuité du loyer, la réalisation de menus services par le jeune (courses, déplacements, petite tâches ménagères, etc.). Cette aide doit cependant rester dans le cadre d’une relation d’entraide solidaire et non de salarié(e)/employeur. Il s’agit d’une aide bénévole et non d’une aide à la personne comme celle qu’apporte un auxiliaire de vie.
 
En cas de maladie de courte durée du senior, le jeune peut s’engager à l’assister dans la mesure du possible par certaines démarches : prendre rendez-vous chez le médecin, l’accompagner ponctuellement chez ce dernier, aller chercher à la pharmacie les médicaments prescrits, etc. Il n’a cependant pas vocation à se substituer aux services d’aide à domicile ou d’auxiliaire de vie.

Comment soigner le premier contact ? 

Des entretiens sont organisés par l’association pour sonder les motivations, souhaits et attentes de chacun. L’objectif est d’accorder les profils avant une première rencontre. Un premier contact capital : une bonne cohabitation repose en effet sur une confiance mutuelle. L’occasion de se découvrir, d’apprécier si le contact passe et si les lieux correspondent aux attentes.

Pourquoi rédiger une convention d’hébergement ?

Pour éviter tout problème à venir, il est recommandé de préciser le détail des services de chacun lors de la rédaction de la convention d’hébergement. Elle formalise les termes et conditions de la cohabitation (durée, modalités de rupture, état des lieux, droits et obligations des deux parties…).

Pourquoi fixer des règles de vie ?

La signature d’une charte est souvent recommandée par les associations. Engagement de principe, elle permet de fixer d’un commun accord des règles et conditions de vie commune pour envisager sereinement la cohabitation future (partage des espaces communs, permission d’invitation d’un tiers, remise de clés, etc.).

Que se passe-t-il en cas de conflit ?

Un médiateur, délégué par l’association, intervient pour répondre aux interrogations des deux parties et tente de trouver une réponse à l’amiable. En cas d’échec, le médiateur peut décider de mettre fin à la cohabitation.
 
Par ailleurs, si l’une des deux parties souhaite mettre fin au contrat, un préavis d’un mois doit être respecté.
 
Sources : 
  • senat.fr
  • Ministère des Solidarités et de la Santé 
  • Réseau CoSI - Cohabitation Solidaire Intergénérationnelle

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