Le Ballon Generali est aussi un laboratoire embarqué qui mesure en permanence 3 composants de l'atmosphère. Comment comprendre ces mesures ?
L'air que nous respirons est indispensable à notre vie en bonne santé. Pour Santé Publique France, la pollution de l’air reste un risque majeur avec 40 000 décès par an attribuables aux particules fines. Outre les maladies respiratoires, ont sait désormais que ces polluants affectent de nombreux organes, dont le système cardiovasculaire.
Pourtant, d'énormes progrès ont été réalisés en matière de qualité de l'air et dans son plan « zéro pollution », la Commission européenne s’engage à réduire, d’ici à 2030, l’incidence de la pollution atmosphérique sur la santé de plus de 55 %.
Pour améliorer la qualité de l'air, la connaissance (par exemple via les mesures réalisées au ballon) est déterminante pour infléchir politiques publiques et comportements. La prévention et les solutions de remédiation ont aussi leur rôle et nous sommes fiers d'y contribuer en tant qu'assureur.
Contrairement à l'ozone de très haute altitude qui protège notre planète du soleil, l’ozone à basse altitude est un oxydant néfaste à la santé humaine (irritation des yeux, asthme, maladies respiratoires…). C’est elle que mesure le capteur installé par le Laboratoire Interuniversitaire des Systèmes Atmosphériques.
Grâce au LOAC (Light Optical Aerosol Counter) développé par le laboratoire LPC2E du CNRS, le ballon Generali est depuis 2013 le 1er laboratoire urbain volant capable d’étudier, 24h/24, du sol jusqu'à 300 mètres d’altitude, les particules de 10 micromètres à 200 nanomètres de diamètre présentes dans l’air et sources de maladies respiratoires.
Le capteur miniaturisé de pollens Lify-R développé en collaboration avec le Cnrs mesure en continu les concentrations de pollens à différentes altitudes, du sol jusqu'à 150 mètres, voire 300 mètres lorsque les conditions météorologiques le permettent. Des données partagées gratuitement sur l’application Live Pollen
Le ballon s'illumine la nuit sur la totalité de sa surface avec un code couleur correspondant à la qualité de l'air à Paris (indice journalier ATMO, publié par Airparif) sur la base des cinq polluants les plus problématiques (dioxyde d'azote, dioxyde de soufre, ozone et trois types de particules) :
Le ballon mesure également 3 marqueurs atmosphériques du réchauffement climatique.