Le ballon Generali a une double mission de sensibilisation au changement climatique et de mesure d'indicateurs liés au réchauffement dans le ciel parisien.
Sous l’égide du Generali Climate Lab, notre entité de modélisation des aléas climatiques, nous avons réuni un pool de compétences scientifiques de haut niveau incluant le CNRS, les programmes européens de recherche atmosphère et climat EMCWF-Copernicus et ICOS, l'Association Santé Environnement France ou encore Meersens, start up de data intelligence environnementale.
L'objectif : mieux informer le public sur les enjeux du réchauffement climatique et notamment ses conséquences sur la santé et développer des solutions de prévention.
Via les données EMCWF-Copernicus, le Ballon Generali affiche en temps réel l’augmentation de la température moyenne :
Le capteur de méthane (CH4) installé par ICOS et porté par le Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement (LSCE) permet d’approfondir les connaissances sur les gaz à effet de serre en ville. S’il ne nuit pas directement à la santé humaine, le méthane est responsable de la moitié des augmentations des niveaux d'ozone de basse atmosphère, un polluant avéré de l’air.
Également mesuré par un capteur du réseau européen ICOS, le dioxyde de carbone (CO2) est le principal gaz responsable de l’effet de serre et donc du changement climatique.
Pour la première fois, en 2022, les concentrations moyennes mondiales de CO2 ont dépassé de 50 % les valeurs préindustrielles.
Pourquoi le capteur ICOS/LSCE mesure-t-il cet élément qui semble bien inoffensif ? Parce que la vapeur d’eau (H2O) joue un rôle majeur dans le système climatique, en tant que puissant gaz à effet de serre et agent de formation des nuages. Elle a en outre un effet de rétroaction : elle réagit très vite aux variations de température induites par les gaz à effet de serre persistants comme le CO2.
Le ballon mesure également 3 indicateurs de la qualité de l'air.