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Action et obligation : quelles différences ?

Parce que le vocabulaire et le fonctionnement des marchés financiers ne sont pas toujours simples, faisons le point sur l’un des grands thèmes de la Bourse et de la finance : la différence entre actions et obligations.

Actions et obligations : en bref

  • Le mix idéal entre les actions et les obligations varie en fonction de votre horizon de placement, de votre tolérance au risque et de vos objectifs financiers. Par exemple un jeune investisseur pourrait choisir de placer 70% d'actions et 30% d'obligations pour équilibrer son portefeuille.
  • L'assurance vie constitue un excellent support pour combiner actions et obligations avec une fiscalité avantageuse.
  • Le PER permet d'investir dans des actions et obligations tout en bénéficiant d'avantages fiscaux à l'entrée.
  • La notation des obligations par les agences spécialisées aide à évaluer le risque de défaut des émetteurs.
  • Les obligations vertes financent des projets environnementaux avec un rendement comparable aux obligations classiques.
  • Un portefeuille diversifié entre actions et obligations peut réduire le risque global d'investissement.

L'investissement sur les supports en unités de compte supporte un risque de perte en capital puisque leur valeur est sujette à fluctuation à la hausse comme à la baisse dépendant notamment de l'évolution des marchés financiers. L'assureur s'engage sur le nombre d'unités de compte et non sur leur valeur qu'il ne garantit pas.

Quelles sont les principales différences entre les actions et les obligations ? 

Qu'est-ce qu'une action ?

Une action est un titre de propriété. En achetant une action en direct, vous devenez actionnaire d’une partie de l’entreprise. En tant qu’actionnaire, vous disposez d’un droit de regard sur la vie de l’entreprise via votre droit de vote. Droit que vous pourrez exprimer à hauteur du nombre de titres que vous détenez lors des assemblées générales, si vous êtes actionnaire au nominatif. Vous avez droit à une partie des profits réalisés par l’entreprise, droit qui se matérialise en pratique par un dividende.

Tout investissement (par versement ou par arbitrage) sur les supports en unités de compte (Actions) sont soumis à la Taxe sur les Transactions Financières. Ils feront l’objet d’un prélèvement complémentaire de 0,30 % du montant investi sur lesdits supports en unités de compte en vigueur.

Qu'est-ce qu'une obligation ?

Une obligation est un titre de créance : en achetant une obligation, vous prêtez de l’argent en échange d’une rémunération connue dès le départ, appelée coupon. L’emprunteur peut être un État, une collectivité locale ou encore une entreprise nationale ou privée. En pratique, l’emprunteur est plus connu sous le nom d’émetteur, autrement dit celui qui émet l’emprunt.

Quels sont les 3 types d'obligations ?

Sur le marché obligataire, trois catégories se distinguent selon le profil de l'émetteur. 

  • Obligations d'État : émises par les gouvernements, ces obligations sont considérées comme des placements sûrs. Par exemple, en France, on trouve les Obligations Assimilables du Trésor (OAT). Elles permettent aux États de financer leurs besoins à moyen et long terme.
  • Obligations d'entreprise : émises par des sociétés pour financer leur croissance ou des projets spécifiques. Elles peuvent avoir des échéances à court, moyen ou long terme. Ces obligations offrent généralement un rendement plus élevé que les obligations d'État, mais comportent aussi un risque plus important.
  • Obligations vertes : utilisées pour financer des projets environnementaux, ces obligations gagnent en popularité. Elles permettent aux investisseurs de soutenir des initiatives écologiques tout en obtenant un rendement sur leur investissement

Vous avez peut être également entendu parler des obligations municipales, émises par les collectivités locales. Elles offrent une rentabilité intermédiaire. Leur remboursement dépend des recettes fiscales et des subventions reçues.

Qu’est-ce qu’un dividende ?

Le dividende correspond à une partie des bénéfices réalisés. Il constitue la rémunération de l’actionnaire. Ce montant est proposé par le conseil d’administration de l’entreprise et approuvé par l’assemblée générale ordinaire qui ratifie les comptes de l’exercice clos.

Le dividende varie d’une année à l’autre en fonction des résultats de l’entreprise, d’où l’appellation de valeurs à revenu variable pour les actions, par opposition aux obligations qui sont des valeurs à revenu fixe.

Le dividende est généralement versé une fois par an. En cas de difficulté, l’entreprise peut décider de ne pas en verser.

Avec les obligations, vous connaissez en revanche dès le départ le montant du coupon que vous allez toucher un coupon. Sauf, bien sûr, si l’émetteur fait faillite.

Comment sont fixés le cours d’une action et celui d’une obligation ?

Actions et obligations sont des actifs financiers. Ils peuvent donc être cotés en Bourse.

Dans le cas des actions, le cours dépend des évolutions des marchés financiers, de l’offre et de la demande des investisseurs et, bien sûr, de la bonne santé de l'entreprise. Meilleurs seront ses résultats, meilleur sera son cours en Bourse.

Pour les obligations à taux fixe, les plus nombreuses, le cours varie également en fonction de l’offre et de la demande mais il est aussi et surtout conditionné par l’évolution des taux d’intérêt.

On choisit généralement les obligations en fonction de deux critères :

  • la solidité de l'émetteur ;
  • le montant du coupon.

Quel est le produit le plus risqué ?

Les actions comme les obligations comportent toujours des risques.

Toutes deux vous exposent à la possibilité d’une faillite de leur émetteur, qui réduirait à néant votre investissement. Même si cela est rare.

Ensuite, les actions et obligations voient leurs valeurs fluctuer sur les marchés financiers.

Ainsi, si vous vendez votre obligation avant le terme de votre contrat vous pouvez subir une perte en capital. En effet, sa valeur aura pu être dépréciée si le taux quel offre est inférieure aux taux d’intérêt du marché.

En dehors de ces cas, si vous achetez une obligation et la gardez jusqu’au bout, vous serez remboursé de votre investissement initial et aurez encaissé des coupons chaque année tout au long de la vie de l’obligation. À condition, à nouveau, que l’émetteur ne fasse pas défaut.

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