Publié le 17/02/2025
L'investissement sur les supports en unités de compte supporte un risque de perte en capital puisque leur valeur est sujette à fluctuation à la hausse comme à la baisse dépendant notamment de l'évolution des marchés financiers. L'assureur s'engage sur le nombre d'unités de compte et non sur leur valeur qu'il ne garantit pas.
Une action est un titre de propriété. En achetant une action en direct, vous devenez actionnaire d’une partie de l’entreprise. En tant qu’actionnaire, vous disposez d’un droit de regard sur la vie de l’entreprise via votre droit de vote. Droit que vous pourrez exprimer à hauteur du nombre de titres que vous détenez lors des assemblées générales, si vous êtes actionnaire au nominatif. Vous avez droit à une partie des profits réalisés par l’entreprise, droit qui se matérialise en pratique par un dividende.
Tout investissement (par versement ou par arbitrage) sur les supports en unités de compte (Actions) sont soumis à la Taxe sur les Transactions Financières. Ils feront l’objet d’un prélèvement complémentaire de 0,30 % du montant investi sur lesdits supports en unités de compte en vigueur.
Une obligation est un titre de créance : en achetant une obligation, vous prêtez de l’argent en échange d’une rémunération connue dès le départ, appelée coupon. L’emprunteur peut être un État, une collectivité locale ou encore une entreprise nationale ou privée. En pratique, l’emprunteur est plus connu sous le nom d’émetteur, autrement dit celui qui émet l’emprunt.
Sur le marché obligataire, trois catégories se distinguent selon le profil de l'émetteur.
Vous avez peut être également entendu parler des obligations municipales, émises par les collectivités locales. Elles offrent une rentabilité intermédiaire. Leur remboursement dépend des recettes fiscales et des subventions reçues.
Le dividende correspond à une partie des bénéfices réalisés. Il constitue la rémunération de l’actionnaire. Ce montant est proposé par le conseil d’administration de l’entreprise et approuvé par l’assemblée générale ordinaire qui ratifie les comptes de l’exercice clos.
Le dividende varie d’une année à l’autre en fonction des résultats de l’entreprise, d’où l’appellation de valeurs à revenu variable pour les actions, par opposition aux obligations qui sont des valeurs à revenu fixe.
Le dividende est généralement versé une fois par an. En cas de difficulté, l’entreprise peut décider de ne pas en verser.
Avec les obligations, vous connaissez en revanche dès le départ le montant du coupon que vous allez toucher un coupon. Sauf, bien sûr, si l’émetteur fait faillite.
Actions et obligations sont des actifs financiers. Ils peuvent donc être cotés en Bourse.
Dans le cas des actions, le cours dépend des évolutions des marchés financiers, de l’offre et de la demande des investisseurs et, bien sûr, de la bonne santé de l'entreprise. Meilleurs seront ses résultats, meilleur sera son cours en Bourse.
Pour les obligations à taux fixe, les plus nombreuses, le cours varie également en fonction de l’offre et de la demande mais il est aussi et surtout conditionné par l’évolution des taux d’intérêt.
On choisit généralement les obligations en fonction de deux critères :
Les actions comme les obligations comportent toujours des risques.
Toutes deux vous exposent à la possibilité d’une faillite de leur émetteur, qui réduirait à néant votre investissement. Même si cela est rare.
Ensuite, les actions et obligations voient leurs valeurs fluctuer sur les marchés financiers.
Ainsi, si vous vendez votre obligation avant le terme de votre contrat vous pouvez subir une perte en capital. En effet, sa valeur aura pu être dépréciée si le taux quel offre est inférieure aux taux d’intérêt du marché.
En dehors de ces cas, si vous achetez une obligation et la gardez jusqu’au bout, vous serez remboursé de votre investissement initial et aurez encaissé des coupons chaque année tout au long de la vie de l’obligation. À condition, à nouveau, que l’émetteur ne fasse pas défaut.