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Quiz sur la finance durable : testez vos connaissances !

La finance durable occupe une place croissante dans les décisions d’investissement, notamment pour financer des projets ayant un impact positif. Mais en connaissez-vous réellement les principes, les labels et les enjeux ? Jouez à notre quiz pour faire le point sur vos connaissances et pour mieux comprendre les mécanismes qui orientent l’épargne vers une économie plus responsable.

1. Quels sont les trois types de finance durable et à quels objectifs répondent-ils ?

A. La finance environnementale, la finance sociale et la finance inclusive

B. La finance verte, la finance solidaire et la finance responsable

C. La finance énergétique, la finance écologique et la finance spéculative


Réponse :
La finance dite « durable » est un terme générique pour désigner l’ensemble des pratiques financières en faveur d’une économie plus écologique, plus équitable, plus juste et plus solidaire.

La plupart des organismes, dont la Banque de France, reconnaissent trois types de finance durable.

  • La finance verte : elle vise à favoriser l’accélération de la transition écologique et la lutte contre le changement climatique via le financement de projets et d’entreprises ayant un impact positif sur l’environnement.
  • La finance solidaire : elle a pour objectif de financer des projets destinés à lutter contre l'exclusion et à améliorer la cohésion sociale (projets de réinsertion, de lutte contre le chômage, de lutte contre le mal logement, de solidarité internationale, etc.).
  • La finance responsable : elle vise à financer des projets socialement responsables, définis selon des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance.

2. À quoi correspondent les critères ESG ?

A. Les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance

B. Les critères économiques, sociétaux et de gestion

C. Les critères éthiques, de solidarité et de globalisation


Réponse :
Les critères ESG – pour environnementaux, sociaux et de gouvernance – sont utilisés pour analyser et évaluer la prise en compte du développement durable et des enjeux de long terme dans la stratégie des entreprises.

Plus en détails, on distingue :

  • les critères environnementaux : les émissions de CO2 et de gaz à effet de serre, le recyclage des déchets, la biodiversité et la consommation d’électricité par exemple ;

  • les critères sociaux : la qualité du dialogue social au sein des entreprises, l’emploi des personnes en situation de handicap ou encore la formation des salariés ;

  • les critères de gouvernance : la transparence sur la rémunération des dirigeants, la lutte contre la corruption ou encore la féminisation des conseils d’administration par exemple.

3. Pour atténuer le changement climatique et réduire sensiblement les émissions de gaz à effet de serre, à combien s’élèvent les besoins annuels supplémentaires de financement en France d’ici à 2030 par rapport à 2022 ?

A. 500 millions d’euros supplémentaires par an

B. 8,5 milliards d’euros supplémentaires par an

C. 58 milliards d’euros supplémentaires par an


Réponse :
Selon une étude réalisée par l'Institute for climate economics (I4CE), les investissements climat des ménages, des entreprises et des administrations publiques français représentaient 100 milliards d'euros en 2022. Ces investissements dans l’économie réelle peuvent prendre de nombreuses formes : véhicules électriques, production d’électricité renouvelable, réseaux électriques ou encore rénovation énergétique par exemple.

Mais si elle veut tenir les objectifs de la stratégie nationale bas carbone, la France doit investir chaque année 58 milliards d'euros supplémentaires entre 2024 et 2030 (par rapport à 2022).

À l'échelle de l'Union européenne, les investissements pour le climat représentaient 407 milliards d'euros en 2022. Pour atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés, l'UE doit pour sa part doubler ses investissements afin qu'ils atteignent en moyenne 813 milliards d'euros par an d'ici 2030.

 

4. Connaissez-vous un ou plusieurs labels en finance durable ?

A. Le label ISR

B. Le label Greenfin

C. Le label Finansol

D. Aucun


Réponse :
Les labels ISR (investissement socialement responsable), Greenfin et Finansol sont les principaux labels français d’investissement dans la finance durable. Ils attestent qu'un produit financier respecte certains critères extra-financiers, pouvant notamment intégrer des objectifs environnementaux, sociaux, solidaires ou encore de gouvernance.

Ces trois labels permettent ainsi aux investisseurs d'identifier les placements contribuant à une économie plus durable, responsable et éthique.

5. Le label ISR est le plus répandu. Mais à quoi sert-il ?

A. À financer exclusivement des projets écologiques, telles que les énergies renouvelables

B. À garantir uniquement un rendement financier important pour les investisseurs

C. À exclure les entreprises les moins bien notées selon les critères ESG et certains secteurs d’activités (charbon, tabac, etc.)


Réponse :
Le label ISR (investissement socialement responsable) est le label d’investissement responsable le plus généraliste. Il repose principalement sur l’exclusion des entreprises les moins bien notées selon les critères ESG et sur des exclusions sectorielles. À titre d’exemple, il ne peut pas être attribué aux fonds d’investissement portant sur les énergies fossiles, le charbon thermique, le tabac ou encore les armements controversés (armes chimiques, mines antipersonnel, etc.).

Les deux autres principaux labels d’investissement durable n’ont pas exactement la même vocation.

  • Le label Finansol permet de distinguer les produits d’épargne solidaire. Il certifie que l’épargne permet le financement d’activités ayant un impact social et environnemental positif via des investissements dans des entreprises sociales non cotées.
  • Le label Greenfin vise à financer des projets en faveur de la transition énergétique et écologique. Il atteste du caractère « vert » des fonds d’investissement et exclut notamment les entreprises intervenant dans des secteurs défavorables à l’environnement (charbon, pétrole, etc.).

6. Quels produits d’épargne vous permettent d’investir dans la finance durable ? (Plusieurs réponses possibles)

A. L'assurance vie

B. Le plan d'épargne retraite (PER)

C. Le plan d’épargne entreprise (PEE)

D. Le plan d'épargne en actions (PEA) et le compte-titres ordinaire (CTO)

E. Tous ces produits


Réponse :
Tous ces produits d'épargne et d'investissement peuvent vous permettre d'investir dans des fonds disposant d’un label finance durable et/ou classés selon leur niveau de durabilité, notamment selon la classification SFDR (Sustainable finance disclosure regulation).

Toutefois, ces différents produits d’épargne ne fonctionnement pas de la même façon.

  • L’assurance vie vous permet d’investir dans de nombreux fonds d’investissement et de profiter d’une fiscalité avantageuse après 8 ans de détention du contrat.
  • Le plan d’épargne retraite (PER) vous permet de vous constituer une épargne pour la retraite dans un cadre fiscal avantageux. Sauf cas de déblocage anticipé, votre capital est bloqué jusqu’à la retraite.
  • Le plan d’épargne entreprise (PEE) est proposé par votre entreprise et vous permet de vous constituer un portefeuille de valeurs mobilières. Sauf cas de déblocage anticipé, les sommes sont bloquées pendant au moins 5 ans.
  • Le plan d'épargne en actions (PEA) vous permet de vous constituer un portefeuille d'actions d'entreprises européennes et de bénéficier, sous conditions, d'une exonération d'impôt. Les versements sont limités à 150 000 € pour le PEE classique.
  • Le compte-titres ordinaire (CTO) vous permet d’investir à l’international, sans limitation géographique, ni plafond de versement. Il n’accorde en revanche aucun avantage fiscal spécifique.

Bon à savoir
Depuis le 1er janvier 2022, les assureurs ont l'obligation de proposer dans tous les contrats d'assurance vie multisupports, au moins : 

  • un fonds labellisé ISR ;

  • un fonds « vert » (labellisé Greenfin) ;

  • un fonds solidaire.



L'investissement sur les supports en unités de compte supporte un risque de perte en capital puisque leur valeur est sujette à fluctuation à la hausse comme à la baisse dépendant notamment de l'évolution des marchés financiers. L'assureur s'engage sur le nombre d'unités de compte et non sur leur valeur qu'il ne garantit pas.

7. Qu’est-ce que le greenwashing en matière de finance durable ?

A. L’utilisation d’arguments écologiques pour vanter de manière trompeuse le caractère durable d’un produit financier

B. Une méthode visant à garantir que tous les investissements sont exclusivement écologiques

C. Une classification des fonds d’investissement selon leur impact écologique et environnemental


Réponse :
Selon l'Autorité européenne des marchés financiers (ESMA), le greenwashing est « une pratique dans laquelle les déclarations, les actions ou les communications liées au développement durable ne reflètent pas clairement et équitablement le profil de développement durable sous-jacent d'une entité, d'un produit financier ou d'un service financier. Cette pratique peut induire en erreur les consommateurs, les investisseurs ou d'autres acteurs du marché ».

  • Notre conseil : vérifiez la labellisation et la classification dans la réglementation européenne des fonds pour vous assurer qu’ils ont un réel intérêt environnemental et/ou social.

  • Pour aller plus loin : l’analyse du greenwashing dans la finance durable par l’ADEME.

8. Que sont les obligations vertes ?

A. Des objectifs environnementaux à atteindre par les entreprises

B. Des fonds dédiés exclusivement à la conservation des forêts et des espaces naturels

C. Des emprunts émis pour financer des projets en faveur du développement durable


Réponse :
Appelées green bonds en anglais, les obligations vertes sont l'un des principaux outils de la finance durable. Il s'agit d'emprunts émis par des acteurs institutionnels, des États, des banques ou encore de grandes entreprises auprès d’investisseurs. L'émetteur d'une obligation verte obtient le label European Green Bonds sous certaines conditions, dont celle de s'engager à utiliser au moins 85 % des fonds reçus pour financer des projets durables.

Ils permettent aux investisseurs de soutenir le financement de projets en faveur du développement durable : les énergies renouvelables, la gestion durable des déchets ou encore les véhicules fonctionnant exclusivement à l’électricité ou à l’hydrogène par exemple.

Le support en unités de compte est exposé au risque de défaut de l’émetteur et au risque de liquidité des titres à la revente.

Comment épargner en accord avec mes convictions durables ?

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