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Qu'est-ce que la surcomplémentaire ?

Les surcomplémentaires s’ajoutent aux assurances complémentaires classiques. À quoi servent-elles et à qui s’adressent-elles ? Éléments de réponse.

La surcomplémentaire : un 3e niveau de protection


Comme son nom l’indique, la surcomplémentaire vient compléter l’assurance santé du régime obligatoire et la complémentaire santé classique. C’est un contrat additionnel, distinct de votre contrat complémentaire. Son objectif ? Couvrir certains frais spécifiques mal couverts par une mutuelle classique, comme :


  • les dépassements d'honoraires de médecins non conventionnés ou liés à des consultations hors parcours de soins,

  • les soins dentaires (prothèses dentaires, orthodontie…),

  • les frais d’hospitalisation (chambre particulière),

  • les frais optiques,

  • les dépenses d’appareillages (prothèses auditives…),

  • les frais liés à la maternité et à la prise en charge du congé parental.

Selon les contrats, la surcomplémentaire peut également prendre en charge les vaccins ou les cures thermales, voire des forfaits bien-être.


Avez-vous besoin d’une surcomplémentaire ?


La réponse est oui si vous jugez votre mutuelle individuelle insuffisante ou si vous avez adhéré à une mutuelle d'entreprise obligatoire, comme c’est le cas pour tous les salariés depuis le 1er janvier 2016, avec des prestations limitées. Si vous êtes couvert par un contrat individuel, faites toutefois le calcul pour vous assurer qu’il n’est pas plus opportun de changer complètement de complémentaire santé pour une meilleure protection.


Quel est le niveau de prise en charge d’une surcomplémentaire ?


La surcomplémentaire complète les remboursements de la Sécurité sociale et les remboursements de la mutuelle pour atteindre, au total, le niveau de remboursement affiché. Attention à ne pas cumuler les deux taux. Par exemple, pour la pose d’une prothèse dentaire remboursée à 100 % du tarif de base de la Sécurité sociale par votre assurance santé complémentaire et à 150 % par votre surcomplémentaire, le remboursement total n’atteindra pas 250 %, mais 150 % : 100 % seront réglés par la Sécurité sociale et la mutuelle, et 50 % par votre surcomplémentaire.


Comment choisir ?


Si vous choisissez de souscrire une surcomplémentaire, vérifiez bien que le contrat proposé est celui d'une surcomplémentaire et non d'une complémentaire santé classique afin d’éviter les doublons. Pour cela, lisez attentivement les conditions générales du contrat d'assurance.

Faites également bien attention aux délais de carence, qui peuvent être plus longs dans ce type de contrat que pour une assurance complémentaire classique (jusqu’à 12 mois).


Adaptez votre contrat au fur et à mesure


Pensez à faire évoluer vos garanties en fonction de vos besoins et de ceux de vos ayants droit. Modulable, votre contrat peut prendre en compte un type de soins en particulier ou s’appliquer à un champ plus large.


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