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Attention, arnaque (au Président) !

93 % des entreprises déclarent avoir été victimes d’au moins une tentative de fraude en 2015. Une fois sur deux, elles ont été confrontées à la tristement célèbre arnaque au Président qui continue de faire des ravages, particulièrement en période de fêtes, lorsque la vigilance se relâche.

Une fois sur trois, l’attaque n’est pas déjouée

77 % en 2014, 93 % en 2015 et probablement un résultat tout aussi alarmant pour l’année qui vient de s'achever. Le baromètre de la fraude en entreprise, réalisé par la DFCG (Association nationale des directeurs financiers et de contrôle de gestion) démontre que les arnaques, même d’apparence simpliste, ont encore de beaux jours devant elles. Une fois sur trois, la victime s’est en effet avérée incapable de détecter la supercherie et de déjouer l’attaque.

Un point commun : l’usurpation d’identité

Si les intrusions dans les systèmes informatiques et les fraudes internes continuent de concerner respectivement 32 % et 18 % des entreprises interrogées, les arnaques les plus fréquentes présentent un point commun : toutes reposent sur l’usurpation d’identité. Faux fournisseur, avocat, banquier, commissaire au compte et, dans le cas de la fameuse arnaque au Président, faux dirigeant… l’objectif est toujours le même : obtenir de la cible qu’elle effectue un virement ou modifie les coordonnées bancaires du destinataire d’un règlement.

Effectuées par téléphone ou par mail, ces attaques généralement pilotées de l’étranger reposent sur la capacité de persuasion de l’arnaqueur, qui aura la plupart du temps pris la peine de collecter en amont un maximum de renseignements sur l’entreprise. Les cibles occupent des fonctions qui leur permettent d’opérer des paiements : comptables, salariés d’un service financier et même, dans les petites entreprises, assistantes du dirigeant.

Une seule parade : la méfiance

Quelques mesures simples aident à réduire le risque d’être pris pour cible, et augmentent les chances de détecter la fraude :

    • inciter les salariés à s’abstenir de divulguer des renseignements concernant le fonctionnement de l’entreprise sur les réseaux sociaux,
    • sensibiliser les personnels en contact téléphonique avec l’extérieur (du standard au responsable des achats) à ce type d’attaque,
    • imposer des vérifications systématiques ou des signatures multiples pour les paiements internationaux,
    • demander systématiquement confirmation de toute demande d’envoi de fonds non planifiée,
    • en cas de requête par mail, adresser un courriel à l’adresse habituelle du donneur d’ordre au lieu de simplement répondre au message initial,
    • vérifier la pertinence de tout changement subit de coordonnées téléphoniques, mail ou bancaires,
    • redoubler de vigilance en période de fêtes et de vacances, quand une partie des effectifs est absente.

En cas d’attaque réussie : agir vite

Dans ce type d’affaires, le temps est du côté de l’arnaqueur. Dès que vous avez connaissance des faits, demandez immédiatement à votre banque de vous retourner les fonds et déposez plainte auprès des services de police ou de gendarmerie, en apportant un maximum d’éléments. Vous optimiserez ainsi vos chances de récupérer l’argent détourné.

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