Trouvez l'assurance qui vous convient.
Publié le 21/06/2022
Le secret professionnel est l’interdiction faite à un professionnel de divulguer tout ce qu’il peut apprendre, constater, découvrir ou déduire de leurs patients ou de leurs clients dans le cadre de l’exercice de ses fonctions. Dans cette optique, le professionnel se doit de respecter la confidentialité des échanges afin de protéger les interlocuteurs qui divulguent des renseignements jugés sensibles.
De nombreuses professions sont ainsi soumises au respect du secret professionnel :
À noter que les éducateurs spécialisés, les psychologues, les éducateurs de jeunes enfants, ou encore les conseillers en économie sociale et familiale sont également astreints au secret professionnel dans le cadre de leur mission.
Attention, la violation du secret professionnel est sévèrement punie par la loi. L'article 226-13 du Code pénal rappelle ainsi que « la révélation d'une information à caractère secret par une personne qui en est dépositaire soit par état ou par profession, soit en raison d'une fonction ou d'une mission temporaire, est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende ». À noter que le professionnel condamné peut également encourir une interdiction d’exercer son activité pour un délai maximal de 5 ans.
La législation française prévoit plusieurs cas autorisant la violation du secret professionnel.
Ainsi, un professionnel peut par exemple se voir contraint de révéler une information, au titre d’une obligation de témoigner en justice, la dénonciation d’un délit ou d’un crime qu’il est encore possible de prévenir ou encore la dénonciation de l’innocence d’une personne injustement poursuivie.
De même un banquier ou un notaire a l’obligation de dénoncer au procureur de la République des opérations de blanchiment d’argent.
Un professionnel de santé qui constate, dans l'exercice de sa profession, des sévices ou privations, sur le plan physique ou psychique, ou qui présume que des violences physiques, sexuelles ou psychiques ont été commises sur un mineur, peut également les porter à la connaissance du procureur de la République.
Enfin, un professionnel de la santé ou de l'action sociale est également autorisé à informer le préfet du caractère dangereux pour elles-mêmes ou pour autrui des personnes qui les consultent et dont ils ont pris connaissance qu'elles détiennent une arme ou qu'elles ont l’intention d'en acquérir une.
Ce sujet vous intéresse ? Découvrez nos autres articles :