Les indicateurs à surveiller
Visibilité, intérêt, pertinence : les clés de la réussite
Conçu pour valoriser votre image, prospecter, vendre vos produits ou renforcer la relation que vous entretenez avec vos clients, votre site internet fait partie intégrante de votre stratégie marketing. Il a atteint sa vitesse de croisière, ronronne doucement, mais les moyens financiers et humains déployés vous semblent considérables au regard des bénéfices. Et, surtout, à force de le faire évoluer, vous ne savez plus ce qui peut bien clocher, ou pas. Le moment est venu de vous intéresser aux trois principaux indicateurs de l’activité de votre site :
- sa visibilité, mesurable par son nombre de visiteurs et l’évolution de cette fréquentation dans le temps ;
- son intérêt, à travers le nombre de pages consultées par chaque visiteur et, surtout, la durée et la fréquence des visites ;
- et sa pertinence, c’est-à-dire les retours qu’il génère par rapport aux objectifs que vous lui avez assignés.
Qualité ou quantité ? A chaque objectif, ses critères
Recevoir beaucoup de visites est toujours un signe positif, mais rarement suffisant. C’est pourquoi, au-delà des mesures d’audience, il importe d’étudier la qualification du trafic en évaluant les indicateurs correspondant à vos objectifs : demandes de renseignements, volume de ventes, téléchargements de votre catalogue, réservations, inscription à votre newsletter ou encore visites en magasin de clients captés via internet. Tout ou presque peut être mesuré et analysé en croisant divers types de paramètres, depuis la localisation de vos visiteurs, le moteur de recherche qui les a amenés sur votre site, les pages les plus fréquemment consultées, celles sur lesquelles personne ne s’attarde, jusqu’à l’incontournable « taux de rebond » : la proportion de visiteurs qui vous quitte après avoir visionné une seule page. Un chiffre à minimiser autant que possible !
Retour sur investissement : le nerf de la guerre
Même si à l’époque du « tout connecté », il est difficile de s’affranchir d’une stratégie digitale, une présence sur le web ou sur les réseaux sociaux ne doit pas être vue comme une fatalité, et encore moins comme un gouffre financier sans espoir de retour. Comme toutes les autres actions marketing, elle doit impérativement se rentabiliser en générant un chiffre d’affaires supplémentaire, ou démontrer en terme d’image et de notoriété des qualités supérieures aux outils de communication que vous utilisiez par le passé. Ce fameux « R.O.I. », ou retour sur investissement, doit être votre principale préoccupation. Avant de mettre en œuvre toute nouvelle action, posez-vous une seule question : « Vais-je en tirer profit ? » Si la réponse est de toute évidence négative, n’investissez pas.