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Le retour aux médecines douces

Extrait de pépins de pamplemousse contre le rhume, huile essentielle de lavande contre le stress… tout le monde y va aujourd’hui de son petit remède maison pour remédier aux maux, naturellement. Mais savez-vous que certaines médecines douces sont aujourd’hui remboursées ?

Un retour aux sources

Si les huiles essentielles et autres eaux florales ont le vent en poupe depuis quelques années, c’est bien le Ravintsara qui a fait exploser les ventes en pharmacie et autres magasins spécialisés cette année. Que ce soit pour se prémunir du Covid-19 ou booster ses défenses immunitaires, il est presque devenu un incontournable pour les amateurs des médecines alternatives. Malgré tout, il est important de rappeler qu’avoir recours à des huiles essentielles peut être dangereux (certains mélanges peuvent être très nocifs, notamment) et que l’efficacité du Ravintsara contre le virus n’a pas été reconnue. Néanmoins, on constate que les soins naturels séduisent de plus en plus. Et plus encore : les médecines douces.

Quelques chiffres pour étayer ces propos 

Les médecines douces sont majoritairement perçues par les Français comme efficaces pour soigner les petits maux (91 %) et comme pratiques complémentaires à la médecine traditionnelle (88 %) qui apparait, elle, comme moins respectueuse de l’organisme et de l’environnement. Déjà en 2007, une étude de l’IFOP de 2007 révélait que l’envie de consommer moins de médicaments, poussait les Français à s’orienter vers les médecines douces. 71 % des Français ont déjà eu recours à au moins une pratique de médecine douce avec, parmi les pratiques les mieux perçues et les plus connues, l’ostéopathie (80 % de bonne image), la diététique (73 %), et l’acupuncture (72 %). Sur les 92 % d’entre eux, qui ont eu recours au moins une fois à l’ostéopathie, ils sont 54 % à s’exprimer « tout à fait satisfaits » de cette pratique : 28 % la considèrent désormais indispensable pour eux.

Les seniors en ligne de mire

Pour 31 % des plus de 55 ans, « bien vieillir » est devenu un véritable enjeu de vie: ils prennent soin d’eux, font du sport (9 seniors sur 10 pratiquent au moins deux activités par semaine), mangent sainement et surtout souhaitent eux-aussi diminuer les prises de médicaments. Ils plébiscitent de plus en plus les médecines dites, non-conventionnelles.

La question du remboursement

La plupart des Français s’estiment mal informés sur les médecines douces en général, mais le principal frein est financier : les médecines alternatives sont, en effet, peu, voire pas prise en charge par la Sécurité sociale. Une prise en charge partielle de la Sécurité sociale est néanmoins possible, si les soins sont pratiqués par un médecin conventionné : c’est le cas pour l’homéopathie, l’ostéopathie, l’acupuncture et la mésothérapie. Face à l’engouement général pour cette médecine, certains assureurs ont pris les choses en main et prennent en charge des dépenses non-remboursées par la Sécurité sociale. C’est le cas de Generali, qui intègre un forfait « médecine naturelle » dans la plupart de ses offres santé. Ce forfait s’applique notamment aux séances d'ostéopathie, d’acupuncture, de chiropractie, de micro-kinésithérapie et d’étiopathie. 

Quelques pratiques de médecines douces

Acupuncture 
Il s’agit de rééquilibrer son Qi, soit son énergie vitale, en apposant des aiguilles sur certains méridiens du corps (en fonction des symptômes à traiter).  Ses bienfaits sont reconnus pour limiter le stress, les maladies inflammatoires, les douleurs articulaires et les pathologies liées à l’âge comme l’arthrose. Cette pratique est plébiscitée par les seniors car moins invasive que l’allopathie et sans effets secondaires. Elle est de plus sans douleur puisque les méridiens que l’on pique ne sont pas rattachés à des nerfs.

Osthéopathie / kinésithérapie/ micro kinésithérapie / étiopathie

Ces pratiques manuelles permettent de soulager en douceur les douleurs chroniques qui semblent liées aux muscles et aux articulations. Elles peuvent parfois permettre d’éviter la prise d’anti-inflammatoires. Une alternative efficace pour prévenir le vieillissement du corps.

Mésothérapie
Le principe de la mésothérapie consiste à injecter des produits localement, à proximité de la zone à traiter, afin d’éviter la circulation de ces produits dans l’organisme. Une manière de diminuer la prise de médicaments pour traiter la douleur (arthrose, mal de dos, névralgie, tendinites, etc.) et l’insuffisance veineuse notamment. Parfaitement indolore, on dit même de cette pratique qu’elle s’apparente à une cure de jouvence pour les seniors : elle semble rajeunir le visage par l’oxygénation et l’hydratation de la peau.

Sophrologie 
Cette pratique permet de réharmoniser le corps et l’esprit par la respiration et la relaxation. Pratique à tout âge, la sophrologie est souvent proposée dans les maisons de retraite. Elle permet aux seniors d’entretenir leur mémoire, de gérer leurs émotions et de gérer leur équilibre qu’il soit physique ou émotionnel.

Naturopathie /phytothérapie 
La naturopathie regroupe les différentes méthodes pour soigner l’organisme par des moyens naturels. La phytothérapie, soit le soin par les plantes, en fait partie. Ces deux pratiques participent à la conservation de la santé sur la durée. Elles peuvent venir en complément d’un traitement médicamenteux et peuvent parfois contribuer à réduire ce dernier.

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