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Animaux et refuges en péril face à l'inflation

Au premier trimestre, les abandons d'animaux de compagnie ont connu une augmentation de 15 %, et cette hausse semble être influencée par l'augmentation des prix des produits alimentaires pour animaux, qui varie entre 13 % et 17 %.

L'abandon augmente

Les abandons d'animaux connaissent une augmentation de plus de 15 % au cours du mois de mars, et l'inflation, notamment sur les produits alimentaires, est identifiée comme la principale cause de cette hausse. Les prix des croquettes ont augmenté de plus de 15 %, entraînant des ruptures sur les aliments d'entrée de gamme, ce qui suscite une inquiétude grandissante parmi les propriétaires. Lorsqu'ils se retrouvent dans une situation financière difficile, de nombreux propriétaires se tournent vers les refuges pour demander de l'aide. Malheureusement, les prix pourraient encore augmenter, ce qui suscite de vives inquiétudes parmi les associations de protection animale. Selon Claude Gabach, président de la SPA du Gard, les demandes d'abandon sont actuellement en hausse sans précédent, surpassant même les chiffres alarmants de l'année précédente.

Les refuges en péril 

Parallèlement à l'augmentation des abandons, les demandes d'adoption connaissent une chute libre en raison des contraintes financières. Les personnes intéressées par l'adoption d'un animal de compagnie sont de moins en moins nombreuses à prendre rendez-vous. Les raisons financières sont au cœur de cette baisse, car posséder un animal en bonne santé représente un coût moyen d'environ 1 000 euros par an. Cette somme considérable dissuade de nombreuses personnes d'adopter un animal. Les refuges sont donc débordés et impactés par l'inflation. Jacques-Charles Fombonne, président de la SPA, explique que le coût moyen d'un séjour animalier dans leurs refuges est passé de 850 à 1 000 euros en raison de la crise financière. Avec une capacité actuelle de 6 500 animaux pour 7 500 places, l'association craint de ne pas pouvoir accueillir de nouveaux pensionnaires dans les meilleures conditions, en particulier lors du pic estival où les abandons peuvent doubler.

Des chiffres éclairants 

Une étude de l'Ifop réalisée en 2022 mettait déjà en garde contre une possible aggravation de ce phénomène en raison de la situation économique. Elle soulignait une augmentation de près de 125 euros en deux ans dans le budget moyen des Français consacré aux animaux de compagnie, principalement en raison de l'augmentation du budget alimentaire. Cette hausse des prix avait contraint 41 % des propriétaires à modifier leurs comportements vis-à-vis de leurs animaux. Certains propriétaires ont ainsi dû réduire leur propre budget pour subvenir aux besoins de leurs animaux (30 %), tandis que d'autres ont été contraints de réduire la qualité des produits (20 %) ou même de se séparer de leur animal pour des raisons financières (7 %). Ces taux d'abandon varient, avec des chiffres plus élevés chez les jeunes (24 % des 18-24 ans ont déjà abandonné un animal) et les personnes ayant des revenus inférieurs à 900 € par mois (21 % l'ont déjà fait). Il est à craindre que, aujourd’hui, ces chiffres n’évoluent qu’à la hausse.

 

À noter : il y a un an, Jean-Laurent Granier, Président Directeur Général de Generali France, et Jacques-Charles Fombonne, Président de la SPA, signaient un accord de partenariat visant à sensibiliser à la prévention santé des animaux et à faciliter l’accès des adoptants à une assurance santé pour leurs animaux de compagnie.

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