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Canyoning, rafting : comment bien se préparer ?

Le canyoning et le rafting font partie des activités phares de l’été. Avant de vous lancer, un minimum de préparation s’impose. Car s’engager dans des rapides ou en rappel nécessite un minimum de précautions.

Des sports ouverts à tous 

Que ce soit en famille ou entre amis, le rafting et le canyoning se pratiquent le plus souvent à plusieurs. Organisées en eaux vives, ces activités ne demandent pas d’être un grand sportif. Le minimum requis est de savoir nager et de ne pas avoir peur de mettre la tête sous l’eau ! 

À noter. Avec des enfants, plus sensibles au froid, choisissez une journée où les températures de l’eau et de l’air sont élevées. 

Renseignez-vous sur la difficulté du parcours

Prenez le temps de vous renseigner sur la difficulté des itinéraires (hauteur des cascades à descendre en rappel, débit des cours d’eau, etc.). En rafting, il existe une classification des rapides en fonction de leur difficulté technique, allant de la classe I à la classe VI. Pour la pratique du canyoning, la Fédération française de la montagne et de l’escalade a conçu un outil d’aide à la décision en ligne pour se poser les bonnes questions avant de se lancer. Si la plupart des itinéraires sont librement accessibles, il est recommandé de se faire accompagner d’un professionnel diplômé d’État, qui a la connaissance du territoire et de la météo. 

Si vous partez en groupe, évaluez le niveau et l’expérience de chacun afin de vous orienter vers un canyon ou une rivière adaptée à tous. Ne surestimez pas vos capacités ni celles des autres ! 

À noter. Si vous tombez dans l’eau en rafting, pour éviter de vous faire mal, nagez en plaçant vos pieds en avant vers le bas de la rivière. 

Choisissez un équipement adapté

Rochers, cascades, pierres… les obstacles naturels sont nombreux et représentent autant de risques potentiels. Adapter son équipement est donc indispensable :

  • un gilet de sauvetage haute flottabilité ;
  • un casque pour se protéger en cas de chute ;
  • une combinaison en néoprène (entre 3 mm et 5 mm d'épaisseur) ;
  • des chaussures antidérapantes, bien fermées et qui tiennent aux pieds pour éviter une entorse ;
  • un baudrier, des cordes, des longes, des harnais et des connecteurs (mousquetons, maillons rapides…).

Si vous êtes encadré, ces équipements sont généralement fournis sur place (mis à part les chaussures). Sinon, utilisez du matériel répondant aux exigences des normes européennes, portant le marquage NF et adapté à votre morphologie. Un casque trop grand, c’est le risque d’être mal protégé. Une combinaison trouée, c’est une potentielle hypothermie !

À noter. Le port de bagues, piercings, cordelettes, bracelets et colliers est fortement déconseillé lorsque vous faites du canyoning. 

Quelle trousse de secours emporter ? 

La réglementation impose d’emporter une trousse de secours, qui doit au minimum comporter : 

  • une couverture de survie ;
  • des bandes de contention ;
  • des compresses, du désinfectant et du ruban adhésif ;
  • un moyen d’alerte ; 
  • un briquet, une bougie, une lampe ;
  • un crayon et du papier pour établir une fiche de bilan en cas d’accident sévère ;
  • des rations énergétiques. 

Conseil : prévoyez d’emporter des boissons et des provisions pour éviter la fringale. Placez-les dans les bidons étanches. Par ailleurs, n’oubliez pas d’appliquer de la crème solaire avant votre descente. 

À noter. En pratiquant une activité sportive en eau douce, vous pouvez contracter la leptospirose. Cette maladie infectieuse semblable à une forte grippe demande un traitement spécifique. Pour limiter les risques, il est indispensable de se laver les mains au savon une fois l’activité finie. 

Vérifiez votre couverture d’assurance

Au même titre que le parachutisme ou l’escalade, le canyoning et le rafting sont considérés par les assureurs comme des sports à risque. Renseignez-vous auprès de votre assurance pour savoir si votre préjudice sera pris en charge en cas d’accident. Le contrat d’assurance garantie des accidents de la vie couvre les accidents de la vie privée. Il s'agit notamment des accidents survenus lors de la pratique d’un sport à risque, exercé en qualité d’amateur non rémunéré, à titre personnel ou dans un club, de façon régulière ou occasionnelle.


Êtes-vous couvert si vous blessez un autre participant ? 

Si vous prenez part à une sortie encadrée, vous serez couvert par l’assurance du club. Ce dernier est obligé de souscrire, pour l’exercice de son activité, des garanties d’assurance couvrant sa responsabilité civile mais aussi celle de ses salariés (ou bénévoles) et celle de ses adhérents. Si vous faites une sortie sans moniteur ou en dehors d’un club, les dommages causés à un tiers peuvent être couverts par la garantie responsabilité civile de votre contrat multirisque habitation. Pensez à vérifier que l’activité pratiquée n’est pas exclue par votre contrat. Si l’activité n’est pas couverte, il faudra contacter votre assureur. Il pourra vous proposer de souscrire une extension de garantie ou une garantie spécifique.
 

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