Publié le 01/08/2019
À l’heure d’embarquer, la compagnie aérienne constate que le nombre de voyageurs est supérieur aux places disponibles. Dans une telle situation, la première mesure prise par les compagnies aériennes consiste à faire appel aux passagers prêts à renoncer à leur place. Si le nombre de volontaires est insuffisant, la compagnie sélectionne les passagers qu’elle laissera monter dans l’avion. Si vous en faites partie, deux possibilités s’offrent à vous : attendre un autre vol ou renoncer au voyage. Quelle que soit l’option choisie, sachez que si la compagnie refuse de vous embarquer, vous avez le droit à un dédommagement.
Si vous choisissez d’attendre, la compagnie aérienne est tenue, en vertu du règlement européen 261/2004, de :
Si vous ne voulez pas attendre le prochain vol et que vous décidez de renoncer au voyage, la compagnie aérienne sera tenue de vous rembourser intégralement votre billet dans un délai de sept jours.
En plus de ces dédommagements, la réglementation européenne prévoit une indemnité financière dont le montant varie en fonction de la distance du vol et du délai d’attente. La compagnie vous remettra un formulaire à remplir et à renvoyer par lettre recommandée avec avis de réception pour obtenir cette indemnité.
Montant de l’indemnité
Attention, la législation européenne ne s’applique que dans certaines conditions.
Lorsque le pays de départ se situe en Europe, quel que soit le pays d’arrivée et la nationalité de la compagnie aérienne, vous aurez droit à l’assistance et à l’indemnisation.
Si le pays de départ est situé en dehors de l’Europe, vous ne pourrez y prétendre qu’à la double condition que le pays d’arrivée se situe en Europe et que la compagnie aérienne soit européenne.
Une fois le formulaire envoyé, la compagnie dispose de deux mois pour vous répondre. En l’absence de retour dans ce délai, vous pouvez contacter la Direction générale de l’aviation civile pour faire valoir vos droits.
Bon à savoir. Pour l’application de la législation, les pays d’Europe sont ceux de l’Union européenne, auxquels il faut ajouter la Suisse, l’Islande et la Norvège.
Sources :
- Règlement (CE) n° 261/2004
- Service-public.fr