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Publié le 12/08/2025
Le décibel (dB) est l’unité utilisée pour mesurer l’intensité sonore sur une échelle logarithmique. Selon les environnements, le niveau sonore varie considérablement, ce qui peut avoir un impact direct sur le confort ou la santé auditive.
Selon l’environnement, le niveau peut varier du silence quasi absolu au bruit extrême susceptible de causer des dommages auditifs immédiats. Voici une série d’exemples concrets pour mieux comprendre cette échelle et ses implications sur la santé auditive.
Connaître cette notion de décibel est donc essentiel pour évaluer le bruit ambiant, protéger l’audition et concevoir des environnements sonores adaptés.
Le bruit devient dangereux pour l’audition à partir de 85 décibels (dB), surtout en cas d’exposition prolongée. Ce seuil est reconnu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les autorités sanitaires comme le niveau à ne pas dépasser sur une journée de travail de 8 heures.
Trois repères sont fondamentaux pour bien comprendre la diversité des niveaux sonores auxquels nous sommes exposés : le seuil d’audibilité, la conversation normale et le seuil de douleur.
Ce niveau correspond à l’intensité sonore la plus faible que l’oreille humaine puisse percevoir. À ce stade, seuls des sons très discrets comme le battement du cœur ou la circulation sanguine peuvent parfois être captés. Un bruit inférieur à 0 dB peut exister physiquement mais reste totalement inaudible pour l’être humain.
Ce niveau représente celui d’une discussion à voix modérée, généralement à une distance d’un mètre. C’est aussi le bruit ambiant d’un bureau calme ou d’une rue peu animée. Ce niveau n’est pas dangereux pour l’audition, mais une exposition prolongée dans un environnement bruyant peut engendrer de la fatigue ou du stress.
À partir de 120 décibels, le son devient physiquement douloureux pour l’oreille humaine. Ce niveau est typique de bruits très intenses comme ceux d’un concert amplifié, du décollage d’un avion ou d’une sirène stridente. Une exposition, même brève, à ce type de bruit peut provoquer des lésions irréversibles sur l’audition.
L’exposition prolongée au bruit peut engendrer de nombreux effets néfastes sur l’audition, allant de simples gênes auditives à des troubles profonds affectant la qualité de vie. Voici les principales conséquences connues :
Lorsque l’on est exposé à des niveaux sonores élevés de manière répétée, les cellules ciliées de l’oreille interne — responsables de la transmission du son au cerveau — peuvent être endommagées. Cette dégradation progressive est souvent imperceptible au début, mais elle devient irréversible une fois les cellules détruites. La personne touchée peut alors constater une difficulté croissante à entendre certains sons, surtout dans les environnements bruyants.
Les acouphènes sont des sensations sonores perçues sans source extérieure. Ils apparaissent fréquemment chez les personnes ayant été exposées à des bruits forts, comme après un concert ou un travail sur un chantier. Si l’exposition se répète ou si le traumatisme sonore est important, ces sons fantômes peuvent devenir chroniques, affectant la concentration, le sommeil, et générant du stress ou de l’anxiété.
Certaines personnes développent une hypersensibilité auditive qui rend les sons habituels (vaisselle, klaxons, voix forte) difficilement supportables, voire douloureux. L’hyperacousie résulte souvent d’une exposition excessive au bruit ou d’une lésion auditive, et peut entraîner une forme d’isolement social, tant l’environnement sonore devient oppressant.
Même si l’on "entend" encore, le cerveau peut perdre sa capacité à bien analyser les paroles dans les environnements bruyants. Ce phénomène, fréquent chez les seniors, est le résultat d’un affaiblissement des facultés auditives et cognitives combinées. Cela rend les échanges difficiles et fatigants, surtout dans des lieux animés comme les restaurants ou les réunions.
Tous ces effets combinés ont un impact profond sur la qualité de vie. La perte auditive peut favoriser l’isolement, les acouphènes génèrent du stress, l’hyperacousie crée une peur du bruit, et les difficultés de compréhension mènent à une fatigue mentale. Avec le temps, ces troubles peuvent provoquer de l’épuisement, une baisse de l’estime de soi et une diminution du bien-être général.
Lors d’un festival, le plaisir de la musique ne doit jamais se faire au détriment de l’audition. Entre enceintes puissantes, ambiance festive et longues heures d’exposition, les oreilles sont mises à rude épreuve. Voici quelques conseils simples pour les protéger tout en profitant pleinement de l’événement.
La fatigue augmente la sensibilité auditive au bruit. Il est donc recommandé de bien s’hydrater et de se reposer pour renforcer la tolérance sonore.
Ces protections permettent de réduire l’intensité sonore tout en conservant une bonne qualité musicale. Elles limitent efficacement le risque de lésion auditive lors des festivals.
Une certaine distance entre les oreilles et les haut-parleurs suffit à diminuer considérablement l’exposition aux décibels les plus nocifs.
Des moments de calme entre les concerts permettent au système auditif de se régénérer, réduisant les effets d’une exposition prolongée au bruit.
Des signes comme des bourdonnements, une sensation d’oreille bouchée ou une gêne auditive doivent être pris au sérieux et justifient une pause immédiate.
Un kit adapté comprenant des bouchons filtrants, une bouteille d’eau, une casquette et une application de mesure des décibels pour contrôler l’environnement sonore.
Generali France est partenaire du Festival Rock en Seine qui se tiendra cette année du 20 au 24 août 2025 à Saint Cloud. Nous proposons des espaces expérientiels ludiques, pédagogiques et inspirants pour contribuer à accompagner les festivaliers dans toutes les préventions, Parmi celles-ci, la santé auditive. La maison Rock'n'Sound, sera dédiée à ce thème : sonothéraphie, tests auditifs, sonomètre interactif et bouchons d’oreille à disposition. Toutes les infos en cliquant sur ce lien.
Vous avez prévu d’assister à un ou plusieurs festivals cet été ? Il est important de bien vous organiser pour en profiter pleinement et éviter les mauvaises surprises. Achat des billets, choix du transport ou encore consignes de sécurité : suivez nos conseils pour être fin prêt le jour J !
La diminution de l’audition ne dépend pas uniquement du vieillissement, contrairement aux idées reçues. Explorons ensemble les causes possibles, les signes à surveiller, les solutions existantes et les gestes simples pour préserver durablement son capital auditif.
Le bruit des transports n’est pas un simple désagrément : c’est une véritable question de santé publique, touchant le sommeil, le cœur, le développement des enfants et même l’espérance de vie.
En Europe, 92 millions de personnes sont exposées au bruit routier supérieur à 55 dB, 18 millions au bruit ferroviaire et 2,6 millions au bruit aérien. Les zones urbaines sont particulièrement touchées, concentrant les nuisances sonores les plus intenses.
Le bruit des transports cause 66 000 décès prématurés par an, 50 000 cas de maladies cardiovasculaires et 22 000 de diabète de type 2. Il perturbe le sommeil de 4,6 millions de personnes et provoque une gêne chronique chez 16,9 millions d'autres.
Chez les plus jeunes, le bruit provoque 500 000 difficultés de lecture, 63 000 troubles du comportement et 272 000 cas de surpoids. Ces chiffres montrent l’urgence d’agir pour protéger leur santé et leur développement.
C'est la raison pour laquelle en 2021 a été lancé le Plan d’action “Zéro pollution” dans le cadre du Pacte vert pour l’Europe qui vise à réduire les nuisances environnementales, dont le bruit, l’air pollué, les substances toxiques et les déchets. L’un de ses objectifs phares est justement de réduire de 30 % le nombre de personnes fortement dérangées par le bruit des transports d’ici 2030, par rapport aux niveaux de 2017.
Pour un sommeil réparateur, le niveau sonore idéal dans une chambre ne devrait pas dépasser 30 décibels (dB) en continu.