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Impôts : ce que doit déclarer un étudiant

Vous êtes étudiant ou votre enfant étudiant est fiscalement rattaché à votre foyer fiscal ? Faites le tri entre les revenus à déclarer… ou pas.
Rattachement fiscal, job étudiant, bourses, indemnités de stage ou de volontariat : nous avons détaillé pour vous, en fonction de votre situation, les choix les plus judicieux à faire et les revenus à déclarer ou non.

Job d’appoint et emploi étudiant : le choix vous appartient

Les étudiants ne sont pas obligés de déclarer leurs salaires (travail rémunéré réalisé pendant les périodes de vacances, job d’appoint effectué durant l’année…) dans la limite de 3 fois le SMIC mensuel, soit 4 495 € au titre des revenus 2018.

Au-delà de ce plafond, les sommes doivent être impérativement déclarées.


Pour les étudiants ayant moins de 26 ans au 1er janvier 2018 (c'est-à-dire nés en 1992 ou après), 2 options sont possibles :

  • ne déclarer que les salaires perçus au-delà du plafond de 4495 €, pour réduire l’imposition ;
  • déclarer l'intégralité des salaires perçus, pour bénéficier de la prime d’activité.

Si l’étudiant a 26 ans ou plus, il doit déclarer la totalité des salaires perçus.

A noter : Les gratifications perçues suite à un stage réalisé dans le cadre d’une formation académique, ne doivent pas être déclarées dans la limite de 17 982 €.

Ne pas déclarer les bourses ni les allocations : la fin d’une idée reçue

On pense souvent, à tort, que les bourses ne doivent pas être déclarées. C’est le cas pour les bourses destinées à permettre aux étudiants de poursuivre leurs études, versées par l’Etat ou les collectivités locales sur des critères sociaux (en fonction de leurs revenus, des revenus des parents, de l’éloignement du lieu d’études, de la situation familiale…).

En revanche, d’autres bourses ou allocations doivent être déclarées dans leur intégralité :
•    les bourses d'études, attribuées pour des travaux de recherche ou des thèses de doctorants ;
•    l’allocation pour la diversité, versée dans la fonction publique ;
•    les allocations d'année préparatoire ;
•    les sommes versées aux étudiants rémunérés de la fonction publique ;
•    les allocations des élèves des Instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) ;
•    les rémunérations des externes et internes en médecine et en pharmacie.

Salaires des apprentis : une exonération jusqu’à un certain montant

Dans le cadre d’un contrat d’apprentissage, une règle spécifique s’applique aux salaires perçus. Ces salaires bénéficient d’une exonération totale d'impôt, à concurrence du SMIC annuel (soit 17 982 € perçus en 2018).

Si le salaire d’apprentissage est supérieur à ce plafond, seules les sommes perçues au-delà de ce montant sont à déclarer.

Volontariats : des indemnités exonérées d’impôt… sauf exception

Lorsqu’un étudiant réalise un volontariat, en France ou à l’étranger, dans le cadre d'un SVE (Service Volontaire Européen), VIE (Volontariat International en Entreprise), VIA (Volontariat International en Administration), d’un service civique, etc., les sommes perçues n’ont pas à être déclarées.

En revanche, les sommes perçues dans le cadre d’un volontariat dans les armées, doivent être déclarées.

 

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