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Quelles solutions d’épargne pour financer, demain, les études de vos enfants ?

Le budget moyen consacré aux études supérieures d’un enfant s’élève en moyenne à 7 118 € par an. Un montant colossal en cas d’études longues et pour plusieurs enfants. Pas de panique pour autant ! Plusieurs solutions s’offrent à vous pour anticiper ces dépenses et préparer au mieux l’avenir.

Des livrets pour épargner sans risque, ni frais 

Les livrets d’épargne sont souvent proposés par les banquiers dès la naissance d’un enfant. Cette solution a l’avantage d’être peu contraignante et sans frais.

  • Le Livret A

Il est sans doute le plus connu. Vous pouvez y placer jusqu’à 22 950 € de manière totalement sécurisée, sans frais, ni impôts, à raison d’un livret par personne majeure ou mineure. Le capital reste disponible à tout moment.

À noter. Dans le contexte actuel de taux bas, le livret A a perdu de son attrait en termes de rendement. Depuis le 1er février 2020, l’épargne placée sur ce livret n’est plus rémunérée qu’à 0,5 %.

  • Le livret de développement durable et solidaire (LDDS)

Ce livret permet de verser jusqu’à 12 000 € sans impôts, ni limite de temps. La rémunération est la même que pour le livret A, avec un plancher de 0,5 %.

  • Le plan d’épargne logement (PEL)

L’épargne est placée sur un PEL pour une durée maximale de 15 ans (plafonnée à 61 200 € avec des versements annuels minimum de 540 € sur 10 ans, suivis de 5 années de capitalisation). Il présente l’avantage de permettre un prêt pouvant aller jusqu’à 92 000 € pour aider à l’acquisition d’un logement. Ce droit à l’emprunt peut être confié à un membre de votre famille, à votre enfant par exemple, s’il est lui-même titulaire d’un PEL ouvert depuis au moins trois ans. 

À noter. La rémunération du PEL est passée de 1 % brut à 0,7 % net après impôts (12,8 % au titre du prélèvement forfaitaire unique et 17,2 % de prélèvements sociaux) pour les plans ouverts depuis le 1er janvier 2018.

L’assurance vie pour potentiellement dynamiser l’épargne prévue pour les études de vos enfants

L’assurance vie est aussi à envisager pour financer les études de vos enfants. En effet, la souplesse de ce contrat de long terme permet d’épargner à votre rythme en choisissant la formule d’investissement qui vous convient le mieux : versement unique, versements périodiques ou versements libres.

Vous serez également libre de choisir le montant, et de le modifier ultérieurement si nécessaire. Les sommes déposées peuvent être investies sur différents supports d’investissement, aussi appelés supports en unités de compte, proposés dans le contrat.

« L'investissement sur les supports en unités de compte supporte un risque de perte en capital puisque leur valeur est sujette à fluctuations à la hausse comme à la baisse dépendant notamment de l'évolution des marchés financiers. L'assureur s'engage sur le nombre d'unités de compte et non sur leur valeur qu'il ne garantit pas. »

N’hésitez pas à faire appel à votre conseiller pour guider vos choix d’investissement en fonction de votre profil d’investisseur (prudent, équilibré, dynamique) et de vos objectifs de placement. Vous avez également le choix entre plusieurs types de gestion de votre épargne, comme les modes de gestion libre ou pilotée.

Deux solutions sont possibles pour financer les études supérieures :

  • souscrire une assurance vie à votre nom que vous alimenterez comme une compte épargne, et effectuer des retraits au moment de financer les études de votre enfant. À noter que les plus-values réalisées ne sont totalement exonérées d’impôts qu’au bout de 8 ans.
  • ou souscrire l’assurance vie au nom de votre enfant, qui pourra disposer du capital constitué à sa majorité en effectuant des retraits, dont jusqu’à 4 600 € par an de gains en franchise d’impôt (sauf prélèvements sociaux) au-delà du huitième anniversaire du contrat.

Attention, pour cette deuxième solution, mieux vaut prendre des précautions d’un point de vue fiscal. Vous avez le droit de verser sur le contrat d’assurance vie de votre enfant 500 € à Noël et 500 euros à son anniversaire. Ces deux sommes sont considérées comme des présents d’usage non taxables.

Les autres sommes déposées sur le contrat doivent être adaptées à vos revenus, sous peine d’être requalifiées en donation fiscalisée de parent à enfant (après l’abattement de 100 000 € par tranche de 15 ans). L’administration fiscale ne fixe pas de montant, mais apprécie au cas par cas.

L’immobilier locatif pour conjuguer patrimoine et revenus

Investir dans l’immobilier locatif peut également permettre de préparer l’avenir de vos enfants. En recourant à un prêt, qui sera remboursé grâce aux revenus locatifs, vous disposerez à terme d’un logement que vous pourrez continuer à louer pour :

  • dégager des revenus afin de verser une pension alimentaire à votre enfant majeur. Vous pouvez déduire de vos revenus imposables jusqu’à 5 947 € au titre du logement, de la nourriture et des frais de scolarité (avec un justificatif) si votre enfant est détaché de votre foyer fiscal. En contrepartie, vous perdez le bénéfice d’une demi-part voire d’une part fiscale sur votre déclaration d’impôt ;
  • ou effectuer une donation temporaire d’usufruit pour que votre enfant perçoive directement les loyers. En sortant de vos revenus imposables, vos impôts sont ainsi allégés pendant toute la durée de la donation. 

La pierre-papier pour bénéficier de revenus locatifs sans souci de gestion

L’investissement dans l’immobilier locatif peut aussi se faire de manière indirecte, en souscrivant des parts de Société civiles de placement immobilier (SCPI). Ces sociétés, qui détiennent des immeubles d’entreprise et des biens immobiliers résidentiels, versent des revenus réguliers grâce aux loyers encaissés sans que vous ayez à intervenir dans la gestion, ni l’entretien des bâtiments.

À noter. Logés dans une assurance vie, ces parts et les revenus produits bénéficieront en plus du cadre fiscal avantageux du contrat.

Vous avez la possibilité de donner temporairement l’usufruit des parts de SCPI – à savoir les revenus locatifs – à votre enfant pour lui permettre de financer tout ou partie de ses études. Le démembrement de propriété peut être réalisé lors de l’acquisition des parts de SCPI sur une dizaine d’années. Au retour de l’usufruit, qui reformera la pleine propriété, vous pourrez à votre tour profiter d’un complément de revenus pour préparer votre retraite.

(*) Enquête CSA Research pour Cofidis réalisée en mars 2018

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