Publié le 14/11/2016
Une activité bien définie
Selon l’Insee, la restauration rapide correspond à la vente, au comptoir, d’aliments et de boissons dans des conditionnements jetables, à consommer sur place ou à emporter. Burgers, glaces, pizzas, sushis..., l’éventail est donc très large.
Analysez l’offre locale
Zone d’activité ou de commerces, cinéma ou gare : préférez un local situé à proximité d’un lieu très fréquenté, même si la concurrence y est féroce. Analysez les forces en présence à l’heure du déjeuner. Vous aurez ainsi une idée précise de la clientèle de vos futurs concurrents.
Définissez votre concept
Défier un géant du burger est un combat perdu d’avance. Efforcez-vous à l’inverse de proposer une alternative attractive. Méfiez-vous des modes, toujours éphémères, et des concepts monoproduit, vite lassants. Prévoyez une offre de base autour de 7,50 €, le prix moyen d’un ticket restaurant.
Élaborez vos recettes
Dénichez l’emplacement idéal
Estimez bien votre investissement
Une sandwicherie basique nécessite un investissement initial de 70 000 €. Plus vous verrez grand, plus ce budget s’alourdira, à raison d’environ 1 500 € par siège supplémentaire.
Chiffrez le matériel
Le coût du matériel est réparti en trois grands postes :
Recherchez vos futurs fournisseurs
Vous aurez trop de travail pour faire votre marché tous les matins. Assurez-vous, très en amont, de pouvoir travailler avec des fournisseurs susceptibles de vous approvisionner aussi souvent que nécessaire, notamment en produits frais.
Recrutez votre équipe
Sauf exception, vous devrez vous entourer d’une équipe de salariés, souvent à temps partiel. Depuis 1988, une convention collective fixe les conditions de travail dans la restauration rapide. Par ailleurs, même si aucune tâche n’est très technique, l’efficacité s’apprend : des formations aux métiers du secteur existent.
Bon à savoir. Indépendant ou franchisé ? Plus coûteuse qu’une affaire indépendante, une franchise est aussi moins risquée : neuf franchisés sur dix sont encore en activité après cinq ans. Le franchisé bénéficie de la notoriété de son enseigne et d’une clientèle d’habitués. Aide à l’ouverture, conseils de gestion, approvisionnements facilités, processus rodés… Le parcours est bien balisé, mais il a un coût : celui du droit d’entrée et de la redevance mensuelle, fixée en fonction du chiffre d’affaires.
Les formalités
Le cadre réglementaire
Le cas particulier du commerce ambulant
Ouvrir un restaurant rapide ambulant exige d’avoir une résidence fixe depuis au moins six mois. Dans le cas contraire, le régime des forains s’applique.
Le restaurateur ambulant doit :
En savoir sur les lois sur le commerce ambulant et les assurances pour ouvrir un commerce ambulant
Le taux de TVA
Trois taux de TVA s’appliquent selon la nature et la destination des denrées, qu'elles soient vendues pour être consommées sur place ou à emporter :
Sensibilisez votre zone de chalandise
N’attendez pas d’allumer la friteuse le jour J pour vous faire connaître. Un peu avant l’ouverture, distribuez des flyers promettant des réductions tarifaires et recourez aux réseaux sociaux pour amplifier le bouche-à-oreille.
Tirez des enseignements des comportements de la clientèle
Surveillez les choix de vos clients pour identifier les produits qui marchent et éliminez ceux dont personne ne veut. Si vous ouvrez une saladerie, profitez de cette analyse pour composer des assiettes correspondant au goût du plus grand nombre avant le service.
Fidéliser : les petits plus qui marchent
Les Français consacrent 30 minutes à leur pause déjeuner, mais apprécient la convivialité. Confort des sièges, journaux à disposition, accès Wi-Fi… Multiplier les attentions est toujours payant.
Préférez les réductions valables pour une prochaine visite aux cartes de fidélité, passées de mode. Et respectez les trois fondamentaux du secteur : qualité des recettes, disponibilité des produits, rapidité du service.
Faites évoluer votre carte
Même les géants du burger proposent des produits en édition limitée. Renouveler votre offre autour de vos recettes phares ravivera le désir de vos clients et vous permettra de tester vos futurs « best sellers ».
Jouez aussi la carte des produits de saison, toujours tendance.
Gardez un œil sur votre marge
Chaque recette nouvelle, chaque ingrédient et chaque dosage doivent être envisagés sous l’angle de la rentabilité. En la matière, déraper est très facile.
Compte tenu de l’importance des charges de personnel, de nombreux professionnels de la restauration rapide sont tentés de fonctionner en sous-effectif. Confusion et oubli dans les commandes, temps d’attente rédhibitoires… Cette erreur, classique, a toujours des conséquences importantes sur le chiffre d’affaires.
Gérez votre stock
Vous avez estimé des volumes de denrées, puis vous les avez réadaptés aux choix de votre clientèle. Envie de fraîcheur en période estivale, succès d’une nouvelle recette… plus votre affaire suscitera de coups de cœur, plus grand sera votre stock et donc le risque de voir une part visible de votre bénéfice finir en compost. Gardez en permanence un œil sur vos stocks et sur les quantités préparées avant le service. C’est la clé de voûte de votre réussite.
NOUVEAU : Generali vous propose une offre d'assurances dédiées aux porteurs de projet :
En savoir plus sur les assurances pour les créateurs ou repreneurs d'entreprise