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Publié le 11/08/2025
Une grossesse pathologique survient lorsque l'état de santé de la future maman ou du bébé présente des risques particuliers nécessitant une surveillance médicale renforcée.
En cas de grossesse pathologique, votre congé maternité peut être prolongé avant et après votre accouchement sous conditions.
Vous bénéficiez automatiquement d'un congé maternité que vous avez l'obligation de prendre en deux fois. Dans le cas d'une grossesse simple (un seul enfant), vous profitez de ¹ :
Vous avez la possibilité de renoncer à une partie de votre congé maternité. Toutefois, vous devez obligatoirement arrêter de travailler au moins 8 semaines, dont 6 semaines après l'accouchement.
Bon à savoir. Vous pouvez bénéficier d'un congé maternité plus important si des dispositions conventionnelles le prévoient.
Lire aussi : Comment être indemnisé pour votre congé maternité ?
La durée de votre congé maternité peut être prolongée en cas de grossesse pathologique. Vous pouvez y prétendre en cas de maladie due à la grossesse ou si vous présentez des complications d'ordre médical liées à l'accouchement ¹.
Comme le dispose l'article L1225-21 du Code du travail, vous pouvez bénéficier d'un congé supplémentaire d'une durée maximale de :
Pour bénéficier d'un congé pathologique postnatal, passez par votre médecin ou votre sage-femme.
Votre grossesse est considérée comme pathologique si vous présentez des complications médicales liées à l'accouchement ou en cas de maladie résultant de la grossesse¹.
À ce titre, vous pouvez notamment bénéficier d’un congé pathologique postnatal si :
Entre 10 et 20 % des mères souffrent d'une dépression post-partum dans les semaines suivant l'accouchement ².
Bon à savoir. Un congé pathologique prénatal peut être justifié par d'autres motifs. C'est notamment le cas si vous souffrez d'une maladie chronique pouvant causer des difficultés durant la grossesse, tel que du diabète gestationnel par exemple ³.
Votre état pathologique résultant de la grossesse ou de l'accouchement ne peut être constaté que par votre médecin ou par la sage-femme qui a suivi votre grossesse. Vous recevez alors un avis d’arrêt de travail attestant de votre état pathologique et de la durée estimée de celui-ci, dans la limite maximale de 4 semaines¹.
Pour bénéficier d'un congé pathologique postnatal, vous devez respecter plusieurs conditions.
Le congé pathologique postnatal doit être pris dès la fin de votre congé maternité, sans délai de carence.
Pour aller plus loin : Quels sont vos droits au retour d’un congé maternité ?
Durant votre congé pathologique postnatal, vous êtes indemnisé au même titre qu'un arrêt maladie, mais sans délai de carence.
Le congé pathologique postnatal s'apparente à un arrêt de travail pour cause de maladie ³. Durant cette période, vous serez donc indemnisé comme pour un arrêt maladie classique. Sous conditions, vous pouvez donc bénéficier d'indemnités journalières (IJ) versées par la Sécurité sociale. Leur montant correspond à 50 % de votre salaire journalier de base, dans la limite de 41,47 € bruts par jour ⁴.
L’indemnisation du congé pathologique postnatal par la Sécurité sociale se distingue de l’arrêt maladie classique sur un point : vous êtes indemnisé sans délai de carence. Pour cela, il faut que l'arrêt de travail soit justifié par votre état pathologique et que vous n'ayez pas repris le travail suite à votre congé maternité ⁵.
Vous pouvez également bénéficier d'indemnités complémentaires versées par votre employeur sous certaines conditions, notamment si ⁴ :
Le montant cumulé des IJ de l'Assurance maladie et des indemnités complémentaires de l'employeur correspond à 90 % de votre rémunération brute, sauf si des dispositions conventionnelles prévoient des conditions plus avantageuses.
Lire aussi : Congé maternité : quels sont les droits d’un indépendant ?
Durant votre congé pathologique postnatal, le montant des indemnités journalières de l'Assurance maladie est calculé sur la base de votre salaire journalier de base : il s'agit du cumul des 3 derniers salaires bruts perçus avant votre arrêt de travail, le tout divisé par 91,25.
Comme pour un arrêt maladie, les IJ correspondent à 50 % de votre salaire journalier de base, dans la limite maximale de 41,47 € bruts par jour ⁴.
Oui, vous pouvez bénéficier d’un congé pathologique postnatal si vous souffrez d’une dépression post-partum. Pour cela, votre médecin ou votre sage-femme doit vous prescrire un arrêt de travail en rapport avec un état pathologique résultant de la grossesse.
La durée maximale du congé pathologique prénatal est de 2 semaines : il peut être prescrit en une ou en plusieurs fois. En revanche, aucun report sur la période postnatale n'est possible³.
Sources :
(1) Congé de maternité d'une salariée du secteur privé - Service Public - 2025.
(2) Dépression post-partum - Ameli - 2025.
(3) La durée du congé maternité d'une salariée – Ameli – 2025.
(4) Arrêt maladie : indemnités journalières versées au salarié - Service Public - 2025.
(5) Congé pathologique post natale et jours de carence - Forum Ameli – 2024.