Une autre possibilité pour aider votre enfant est de lui prêter de l’argent. Pour cela, vous pouvez :
- soit rédiger un document sous seing privé,
- soit avoir recours à l’acte notarié.
La 2e option est préférable, puisqu’elle permet de sécuriser le prêt.
Prêter de l’argent, oui, mais avec ou sans intérêt ? Cela peut paraître surprenant mais mieux vaut appliquer un taux, même minimal, pour éviter que votre prêt gratuit ne soit requalifié en donation. Votre enfant bénéficiaire devrait alors indemniser ses frères et sœurs au jour de la succession.
Dans tous les cas, pensez à faire enregistrer le prêt à la recette des impôts pour lui conférer une date certaine et en justifier la réalité, notamment en cas de contrôle fiscal.
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