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Publié le 28/08/2025
Lors de vos transactions entre professionnels, vous devez respecter les délais de paiement autorisés par la réglementation. Par défaut, le délai légal maximal est de 30 jours : vous pouvez toutefois négocier un délai supérieur avec vos clients et vos fournisseurs.
Par défaut, le délai de paiement légal entre professionnels est de 30 jours : il court à partir de la livraison de la marchandise ou de la réalisation de la prestation de services. Ce délai maximal s’applique automatiquement en l'absence de mention contraire1.
Toutefois, les modalités et les délais de paiement peuvent faire l'objet d'une négociation entre l'acheteur et le fournisseur. Dans ce cas, vous devez respecter le délai maximal autorisé qui, sauf exception, est de :
| 51 jours C'est le délai actuel moyen de paiement entre entreprises 2. |
Vous pouvez également négocier des délais de paiement inférieurs à 30 jours, notamment via l'instauration d'un paiement comptant lors de la livraison par exemple.
Bon à savoir. Il n'existe aucun délai de paiement légal pour les particuliers. En règle générale, le paiement est exigé lors de la livraison du bien ou de l'exécution de la prestation de services.
Il existe tout d’abord deux grandes exceptions aux délais de paiement maximum autorisés. Cela concerne 1 :
De plus, certains secteurs d'activités sont soumis à des dispositions dérogatoires. Cela concerne notamment la vente :
Votre client professionnel ne vous règle pas dans les temps impartis ? Il s’expose à plusieurs sanctions pécuniaires : des pénalités journalières, une indemnité forfaitaire et une amende administrative.
Un acheteur ne respectant pas les délais de paiement légaux ou contractuels peut se voir appliquer 1 :
| 12,6 jours C'est le nombre moyen de jours de retard de paiement en France. |
Vos clients professionnels ne respectant pas les délais de paiement risquent également une amende administrative. Son montant maximal est de1 :
Les retards de paiement et les impayés peuvent mettre à mal la trésorerie de votre entreprise : il s'agit d'ailleurs de l'une des principales causes de défaillance. C’est pourquoi, il est important d’adopter certaines mesures pour limiter les risques.
| + 40 % C'est l’augmentation du risque de défaillance pour les entreprises subissant des retards de paiement supérieurs à un mois3. |
Votre premier réflexe doit être de vous renseigner sur tout nouveau partenaire commercial, mais également sur vos clients et fournisseurs historiques. Vous pouvez réaliser plusieurs démarches pour vous assurer de leur fiabilité et de leur solidité financière :
Si vous n'appliquez pas le délai légal de 30 jours, vous devez préciser les délais de paiement applicables dans vos conditions générales de vente (CGV). Vous pouvez également mentionner cette information dans vos autres documents contractuels, dont :
Apportez également un maximum d’informations sur les modalités de paiement dans ces documents : la date d'échéance, le montant des pénalités de retard, l'indemnité forfaitaire de recouvrement, etc.
Pour davantage de sécurité, exigez systématiquement de vos clients professionnels qu'ils signent un devis ou un bon de commande avant de fournir la marchandise ou d'exécuter la prestation. Vous pouvez enfin demander le versement d'un acompte ou d'arrhes à la signature pour soulager votre trésorerie et limiter l'impact de tout éventuel impayé.
Vous devez bien suivre votre facturation et vos encaissements pour pouvoir agir rapidement en cas de retard de paiement. Dans une telle situation, plusieurs réflexes s'imposent :
Si vos relances et vos démarches amiables ne portent pas leurs fruits, vous pouvez envisager un recouvrement judiciaire pour contraindre votre client à vous régler. Pour cela, vous avez le choix entre plusieurs procédures légales, dont :
Le saviez-vous ? Pouvant notamment être proposée dans le cadre de votre assurance multirisque professionnelle, la garantie de protection juridique professionnelle peut vous accompagner dans vos démarches amiables et judiciaires en cas de litige avec un client, notamment si vous subissez un retard de paiement ou un impayé.
En l’absence de mention contraire, le délai de paiement est de 30 jours par défaut à compter de la date d’émission de la facture.
Vous pouvez néanmoins négocier d’autres délais de paiement avec vos fournisseurs et vos clients professionnels, dans la limite de (sauf exception) :
Sauf exception, vous devez émettre une facture au moment de la livraison du bien ou de l'exécution de la prestation de services. Dans certains cas, la facturation peut intervenir au maximum à la fin du mois ou au plus tard le 15 du mois suivant4.
En revanche, il est interdit de facturer au-delà de ce délai : vous ne pouvez donc pas facturer une prestation un an après sa réalisation. Dans le cas contraire, vous vous exposez à une amende administrative de 375 000 € (75 000 € pour une personne physique).
Il existe deux méthodes de calcul si vous appliquez un délai de paiement de 45 jours fin de mois1 :
Sources :
(1) Délais de paiement entre professionnels et pénalités de retard - Service Public - 2025
(2) Banque de France – 2024 - Observatoire des délais de paiement : Rapport annuel 2023
(3) Les retards de paiement des clients impactent-ils la probabilité de défaillance des entreprises ? - Banque de France – 2022
(4) Tout savoir sur la facturation - Service Public - 2023
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