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Publié le 07/08/2025
Les antalgiques, aussi appelés analgésiques, sont des médicaments contre la douleur. Ils sont classés en trois catégories, principalement en fonction de leur capacité à réduire ou supprimer les douleurs.
Lorsque vous avez mal, un signal d'alerte est envoyé depuis la partie de l'organisme subissant une agression ou un dysfonctionnement : cela peut notamment survenir en cas de choc, de coupure ou encore d'inflammation par exemple. Pour cela, les nerfs de cette zone transmettent un message au cerveau par le biais d'autres nerfs circulant à travers la moelle épinière. Le cerveau va alors décrypter cette information et l’assimiler à un message de douleur1.
Les antalgiques sont des médicaments dont le rôle est de réduire ou de supprimer la douleur. Pour y parvenir, ils vont empêcher la transmission du message au niveau :
Bon à savoir. Les termes antalgiques et analgésiques sont synonymes, le second étant toutefois plus utilisé dans le milieu médical.
Les antalgiques sont classés en trois catégories selon la zone de blocage du signal de la douleur et de l'intensité de la douleur à traiter1.
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Seuls les analgésiques de niveau 1 peuvent être utilisés sans ordonnance. Toutefois, l'automédication n'est conseillée que pour les douleurs modérées, temporaires et dont l'origine est identifiée : une migraine, un mal de dos ou une petite coupure par exemple1.
Le paracétamol est utilisé pour soulager les douleurs légères à modérées et faire baisser la fièvre. Il s’agit de l’antalgique présentant le moins de contre-indications, notamment car il n'a pas d'effet anti-inflammatoire. Il peut ainsi être utilisé pendant la grossesse ou l'allaitement. En revanche, vous ne pouvez pas en prendre si vous êtes allergique au paracétamol ou si vous souffrez d'une insuffisance hépatique1. En tout état de cause, vous devez respecter la posologie recommandée ou prescrite par votre médecin.
Bon à savoir. Bien qu’il soit le plus démocratisé des analgésiques, le paracétamol n’est pas sans risque. Il peut notamment occasionner d'importantes lésions du foie en cas de surdosage.
L'aspirine est l'autre principal antalgique de niveau 1 disponible sans ordonnance. Il est principalement utilisé pour les douleurs légères à modérées (maux de tête, douleurs dentaires, etc.) et la fièvre1.
Toutefois, l'aspirine présente davantage de contre-indications que le paracétamol et son utilisation est donc plus encadrée. Elle ne doit pas être utilisée par :
La prise d'aspirine est également limitée à :
Certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont également des antalgiques de niveau 1 : c'est le cas notamment de l'ibuprofène, du naproxène, du diclofénac ou encore du kétoprofène. Ils sont principalement utilisés pour les douleurs inflammatoires (tendinites, arthrites, etc.), les douleurs modérées (maux de dos, maux de tête, etc.) et la fièvre.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens présentent cependant encore plus de contre-indications que le paracétamol et l’aspirine. À titre d'exemple, ils sont contre-indiqués en cas :
À noter. Les antalgiques de niveau 1 sont certes sans ordonnance, mais ils ne sont pas pour autant en accès libre. En effet, vous ne pouvez plus vous servir dans les rayons de la pharmacie et vous devez donc obligatoirement vous adresser au pharmacien pour en obtenir.
Bien qu'ils soient disponibles sans ordonnance, les antalgiques de niveau 1 ne sont pas sans danger. C'est pourquoi, vous devez prendre certaines précautions en cas d'automédication1.
Enfin, vous ne devez absolument pas prendre d'antalgiques de niveau 2 ou 3 sans avis médical préalable, y compris si vous en avez déjà pris par le passé et qu’il vous en reste des boîtes. Préférez d'ailleurs ramener les médicaments non utilisés à la pharmacie pour éviter tout risque.
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Quel que soit leur niveau, les antalgiques sont pris en charge par l'Assurance maladie uniquement s'ils sont prescrits par un médecin. Vous ne serez donc pas remboursé par la Sécurité sociale en cas d’automédication.
Votre complémentaire santé peut également compléter partiellement ou intégralement la prise en charge de l’Assurance maladie. Le plus souvent, ce remboursement n'est toutefois possible qu'en cas de prise en charge préalable de la Sécurité sociale.
Il est recommandé de consulter votre médecin traitant en cas de très fortes douleurs, les antalgiques en vente libre n'étant recommandés que pour les douleurs légères à modérées.
Si la situation l’exige, il pourra vous prescrire un antalgique de niveau 2. Notez d'ailleurs que, depuis le 1er mars 2025, une ordonnance sécurisée est obligatoire pour les médicaments contenant notamment du tramadol et de la codéine, suite à une décision de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé). De plus, leur prescription est désormais réduite à 3 mois au maximum2.
En cas de contre-indications ou d'effets secondaires connus, il est possible de remplacer l'ibuprofène par un autre anti-inflammatoire non stéroïdien (naproxène, diclofénac, etc.) ou par du paracétamol. Toutefois, vous ne devez pas changer d'antalgique si vous avez déjà commencé à prendre une autre molécule : préférez donc arrêter le traitement.
En cas de doute ou si la douleur persiste, consultez votre médecin traitant avant toute prise de médicaments.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont généralement les analgésiques les plus efficaces contre la douleur, notamment en raison de leur effet anti-inflammatoire. Toutefois, ils présentent de très nombreuses contre-indications et leur utilisation en automédication doit donc être limitée. Préférez donc consulter votre médecin traitant avant toute prise d’antalgiques, a fortiori en cas de douleurs sévères et/ou si vous ne parvenez pas à identifier la cause de vos douleurs.
Sources :
(1) Bien utiliser les médicaments antalgiques contre la douleur - Ameli - 2025.
(2) Une ordonnance sécurisée désormais obligatoire pour la codéine et le tramadol - Service Public - 2025.
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