Trouvez l'assurance qui vous convient.
Publié le 01/08/2025
L’inflation correspond à une hausse générale et durable des prix, selon la définition officielle de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE).
Elle est évaluée en France par l’Indice des prix à la consommation (IPC), qui mesure en pourcentage la variation d’un panier de biens et services représentatifs de la consommation finale des ménages. Pour la zone euro, le calcul du taux d’inflation se base sur un Indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH).
Important : juin 2025, l’indice des prix à la consommation (IPC) enregistre une hausse annuelle de 1,0 %, illustrant la poursuite de la désinflation entamée depuis plusieurs mois. Cette modération s’explique notamment par une baisse significative des prix de l’énergie (–6,7 %) et une progression plus contenue des prix alimentaires (+1,4 %) et des services (+2,4 %). Ces tendances traduisent un net ralentissement des tensions inflationnistes en France.
L’inflation traduit une baisse de pouvoir d’achat de la monnaie. Celle-ci perd de la valeur. Concrètement, avec la même somme d’argent, vous pouvez acheter moins de choses.
Mais dans une logique vertueuse, une hausse générale des prix entraîne celle des salaires, neutralisant ainsi les effets de l’inflation.
Une hausse régulière et modérée du niveau général des prix autour de 2 % est signe de croissance économique :
L’érosion de la valeur monétaire due à la hausse générale des prix fait qu’un placement dont le rendement est inférieur au taux de l’inflation ne rapporte plus rien. Il vous coûte même de l’argent, car le taux de rendement réel (taux de rendement du placement minoré du taux d’inflation) est négatif. Pour faire fructifier votre épargne, avec une espérance de gain supérieur à l’inflation, une prise de risque de perte en capital s’avère souvent incontournable. Il s’agit d’une question de dosage, à savoir : quelle part de capital êtes-vous prêt à perdre pour espérer un rendement réel positif ?
Bon à savoir. L’inflation avantage en revanche les acteurs qui ont emprunté à un taux d’intérêt faible. La valeur du capital à rembourser diminue en effet avec la hausse générale des prix.
En considérant une inflation durable autour de 3 %, tous les placements à taux fixe inférieur à ce niveau seront pénalisés :
À noter. Certains fonds euros diversifiés avec des actifs plus risqués (immobilier, actions, etc.) sont plus performants. Pour y accéder, vous devez investir une partie de l’épargne de votre assurance vie sur des supports en unités de compte (UC), plus volatils. Il existe aussi des fonds croissance, qui offrent une perspective de rendement supérieure aux fonds euros, en échange d'une garantie du capital au bout de huit années seulement.
N’hésitez pas à solliciter votre conseiller pour ajuster la composition de votre assurance vie à vos objectifs et votre horizon d’investissement.
Les taux d'intérêt des livrets d'épargne réglementés fluctuent en fonction du contexte de taux d'intérêt et de l'inflation. Pour rappel, cette épargne est réglementée par l'État qui décide de son taux de rémunération.
Les plans épargne logement (PEL) ouverts depuis le 1er janvier 2025 obtiennent un taux de 1,75 %. Le taux du livret A, tout comme celui du Livret de développement durable et solidaire (LDDS), est fixé à 1,7 % depuis août 2025.
Le taux du livret d'épargne populaire (LEP) est fixé à 2,7 % au 1er février 2025.
Dans tous les cas, le taux de rémunération est inférieur à l'inflation, il ne peut donc s'agir que d'une épargne de précaution.
Valeur refuge pour son côté tangible et son indépendance de toute monnaie, ce métal précieux reste un rempart historique contre l’inflation. Son cours est plutôt à la hausse depuis 2024, dans un contexte d’incertitudes économiques et politiques.
L’inflation, par définition, est liée à la hausse du prix des matières premières. Investir dans ce type d’actifs permet de bénéficier de leur valorisation.
Comme l’or, la pierre fait office de valeur refuge en tant qu’actif tangible dont la valorisation a tendance à augmenter en période inflationniste. L’immobilier locatif est en outre une solution pour bénéficier de l’augmentation des loyers, l’Indice de référence des loyers (IRL) étant révisé en fonction de l’évolution des prix à la consommation.
Un bémol toutefois : il faut désormais prendre en compte l’impact du DPE (diagnostic de performances énergétiques) qui interdit depuis 2023 certains bien à la location ou oblige les propriétaires à effectuer d’importants travaux de rénovation.
La souscription de parts de société civile de placement immobilier (SCPI) est plus simple et accessible que d’investir dans l’immobilier physique, mais elle nécessite d’être averti des risques inhérents à ce type de placement. Parlez-en avec votre conseiller.
Sources :
L'investissement sur les supports en unités de compte supporte un risque de perte en capital puisque leur valeur est sujette à fluctuations à la hausse comme à la baisse dépendant notamment de l'évolution des marchés financiers. L'assureur s'engage sur le nombre d'unités de compte et non sur leur valeur qu'il ne garantit pas.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
Les questions que vous nous posez :
Le Livret d’épargne populaire (LEP), réservé aux foyers aux revenus modestes, se distingue toujours comme le placement réglementé le plus avantageux avec un taux fixé à 2,7 % depuis août 2025. Dans un contexte de désinflation, où l’inflation annuelle tourne autour de 1 %, le LEP offre un rendement réel positif, permettant aux épargnants de préserver efficacement leur pouvoir d’achat. Comparé au Livret A et au LDDS, dont le taux plafonne à 1,7 %, le LEP garantit non seulement un rendement net supérieur, mais aussi la sécurité totale du capital, le tout exonéré d’impôt. Ce dispositif constitue donc un outil essentiel de protection financière pour les ménages les plus vulnérables face à la hausse des prix.
Voici trois réflexes à adopter pour préserver votre argent en toutes circonstances.
Diversifier ses placements pour éviter les pertes : répartir son argent entre plusieurs banques, conserver une réserve de liquidités, et envisager un compte à l’étranger.
Miser sur les valeurs refuges comme l’or physique, l’immobilier stable ou les devises fortes (dollar, franc suisse) permettent de sécuriser son patrimoine.
Adopter une stratégie équilibrée : garder une part d’épargne sur des produits sûrs (livrets, assurance vie) tout en restant informé et agile pour adapter ses choix.
La prime anti-inflation, également connue sous le nom d’indemnité inflation, constitue une mesure ponctuelle instaurée par le gouvernement français en 2021 afin de préserver le pouvoir d’achat des ménages les plus modestes face à la forte augmentation des prix, notamment ceux de l’énergie et des biens essentiels.
Versée entre décembre 2021 et février 2022 selon le statut des bénéficiaires, cette aide de 100 € a concerné plusieurs catégories de personnes, dont les salariés, les demandeurs d’emploi ou encore les retraités modestes. En 2025, aucune reconduction de cette prime n’a été annoncée, le gouvernement ayant privilégié d’autres leviers comme les revalorisations ciblées ou les dispositifs de soutien énergétique.
Pour une épargne de précaution en 2025, les livrets réglementés (Livret A, LDDS, LEP) demeurent des valeurs sûres : ces livrets bénéficient de la garantie de l’État, d’une liquidité immédiate et d’une fiscalité avantageuse. Lorsqu’il s’agit de placer des montants plus conséquents ou d’investir sur des horizons plus longs, les fonds euros en assurance-vie et les comptes à terme (CAT) représentent une alternative pertinente, combinant fiabilité et rendement intéressant.