Être aidant familial : faire face à la charge de la dépendance au quotidien
Quand une personne perd son autonomie, les membres de sa famille sont souvent obligés de lui venir en aide. Être aidant familial, qu'est-ce que ça veut dire ? Comment obtenir ce statut ? Quelles sont les aides ? Voici un guide qui vise à informer les aidants, notamment sur les ressources existantes.
Publié le 20/10/2025
Qu'est-ce qu'un aidant familial ? Définition et portrait
Les termes « aidant familial », « aidant naturel » ou « proche aidant » sont de plus en plus utilisés. Concrètement, qu'est-ce que cela signifie ? Quel est le profil type du proche aidant ? On fait le point.
Quelle est la définition de proche aidant ?
Le terme « proche aidant » désigne un individu qui assiste régulièrement une personne de son entourage en situation de dépendance du fait d'une maladie chronique ou d'un handicap. On peut également l'appeler « aidant naturel » ou encore « aidant familial ».
L’article L. 113-1-3 de la loi d’adaptation de la société au vieillissement, entrée en vigueur au 1er janvier 2016, leur reconnaît un statut, celui de proche aidant. « Est considéré comme proche aidant d’une personne âgée son conjoint, le partenaire avec qui elle a conclu un pacte civil de solidarité ou son concubin, un parent ou un allié, définis comme aidants familiaux, ou une personne résidant avec elle ou entretenant avec elle des liens étroits et stables, qui lui vient en aide, de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne. »
Qui est concerné par le statut de proche aidant ? Quels types de soutien apportent-ils aux personnes dépendantes ?
La dépendance est un sujet qui touche une large partie de la population française. En effet, on estime que plus de 11 millions de personnes interviennent, matériellement et financièrement, auprès d’un proche en situation de handicap ou dépendant. Et, on prévoit que d'ici 2030, 1 personne active sur 4 sera aidant familial.
Les aides les plus fréquentes sont :
l’aide à la vie quotidienne, soit le ménage, les courses, les repas ;
l’aide financière ;
le soutien moral.
Un aidant familial fournit également d’autres services à la personne aidée :
l’assistance pour les déplacements et les démarches administratives ;
l’organisation des rendez-vous médicaux et des services à domicile ;
l’aide à la toilette, l’habillage, la prise de repas et de traitements médicamenteux, les soins.
Pour savoir quel profil d’aidant vous correspond, vous pouvez faire ce test proposé par l’assurance retraite. Vous aurez ainsi accès à des informations personnalisées.
Quelle est la réalité de l’aidant familial ?
Le quotidien d’un aidant familial n’est pas de tout repos. En plus d’apporter un soutien quotidien à un proche dépendant, l’aidant peut avoir un travail, une famille et bien d’autres obligations. Parfois, être aidant familial est une occupation à temps plein. Quelles sont les conséquences d’un tel engagement ?
Quelles sont les conséquences d'être aidant familial sur le travail et la vie personnelle ?
En moyenne, un aidant familial consacre environ 10 heures par semaine à s'occuper d'un proche en état de dépendance. 6 proches aidants sur 10 sont des femmes.
Du fait de leur forte implication, les aidants naturels manquent de temps pour leurs loisirs, leurs sorties ou leurs vacances, avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur leur vie sociale et familiale. Ils se sentent souvent isolés, avec le sentiment de devoir faire des sacrifices. La vie professionnelle peut également être fortement impactée, c'est d'ailleurs ce que déclarent 33 % des aidants qui ont une activité salariée. Seulement 1/4 d'entre eux informe sa hiérarchie de son statut de proche aidant.
Pour prendre en charge leurs proches en situation de dépendance, ils sont souvent contraints de :
réduire leur nombre d’heures de travail ou d'aménager leurs horaires (14 %) ;
de prendre des RTT et autres congés (25 %) ;
de se rapprocher de leur lieu de travail, voire de changer d’activité professionnelle ;
de prendre un arrêt de travail.
Le rôle d'aidant peut également être un frein à la réalisation de projets personnels et professionnels, comme un déménagement, une perspective d’évolution professionnelle, ou encore un voyage.
Être aidant familial : quelles répercussions sur la santé ?
S’occuper d’un proche atteint d’une maladie chronique ou en situation de handicap génère bien souvent un stress et de la fatigue induits par l’accompagnement dans les gestes du quotidien et la nécessité d’être présent au domicile de la personne aidée. Des difficultés qui peuvent provoquer jusqu'à des troubles du sommeil, un épuisement physique et psychologique, voire parfois un état dépressif, selon la charge de l’aide.
Près de 51 % ont des problèmes de santé physique : fatigue, troubles du sommeil, maux de dos ou palpitations.
Près de 55 % ont des problèmes de santé mentale : moral en berne, solitude, troubles dépressifs, anxiété.
Par ailleurs, les aidants accordent souvent plus d'importance à la santé de la personne aidée qu'à la leur. Certains finissent par être atteints d’une maladie chronique.
Échelle de l’épuisement de l’aidant naturel : en quoi est-ce un outil utile ?
Prendre soin d’une autre personne à long terme, parfois pendant plusieurs mois ou années, représente une charge mentale importante. Dans la relation d’aide, les aidants naturels ont tendance à s’oublier. L’échelle de Zarit est un outil qui permet de s’autoévaluer à l’aide d’un système de points. Il vous suffit de répondre à quelques questions en indiquant, pour chacune d’entre elles, la fréquence à laquelle vous vivez différentes situations. Vous obtenez ensuite un score total qui mesure l’importance de votre charge.
Par exemple, si votre score dépasse 40 points, votre situation justifie certainement d’avoir recours à des aides extérieures. Cet exercice simple à réaliser permet de prendre conscience de vos besoins. Sachez que des ressources sont disponibles et permettent d’alléger votre quotidien.
Comment obtenir le statut d'aidant familial ?
En tant qu’aidant naturel, vous pouvez effectuer des démarches pour faire reconnaître votre statut auprès de l’administration. Grâce à cela, vous pouvez obtenir des aides dédiées aux aidants familiaux et accéder à des ressources qui vous permettront d’alléger votre quotidien.
Si vous êtes l’aidant, vous avez la possibilité d’informer l’administration de votre rôle dans la vie d’un proche dépendant en suivant ces étapes :
Faire une attestation sur l'honneur dans laquelle vous déclarez être un aidant naturel pour un membre de votre famille ou un proche en précisant :
votre lien avec la personne ;
- la maladie ou le handicap du proche aidé ;
- la liste des tâches accomplies pour venir en aide à votre proche ;
- le nombre d’heures effectuées par semaine.
Joindre des documents à la demande pour prouver que votre rôle est essentiel : lettre du médecin indiquant la nécessité de la présence d’une tierce personne auprès de la personne aidée, arrêt de travail ou RTT pour aider votre proche et tout autre document pertinent.
Envoyer un courrier recommandé à votre conseil départemental afin d’obtenir une attestation administrative d'aidant familial.
Si vous êtes l’aidé, la déclaration de l’aidant se fait dans le cadre de vos démarches de demande d’aide auprès des différents organismes. Vous devez notamment :
- Indiquer le nom du proche aidant dans la zone de saisie dédiée lors des requêtes suivantes :
- L’aide au répit dans le cadre de l’Allocation personnalisée d'autonomie (APA) gérée par le conseil départemental ;
- La déclaration pour salarier le proche aidant auprès de l’Urssaf.
- Le dédommagement familial dans le cadre de la prestation de compensation du handicap (PCH) gérée par la Maison départementale pour les personnes handicapées (MDPH).
- Fournir la pièce d’identité du proche aidant et les autres documents demandés.
- Envoyer le dossier complet à l’organisme concerné par la demande.
Le fait que l’administration soit informée de votre statut d’aidant familial facilitera vos démarches et vous permettra de prétendre à certains dispositifs prévus pour les aidants. Vous serez aussi inclus dans les échanges et décisions concernant la personne aidée.
Être aidant pour ses parents ou un proche : où demander de l’aide ?
Reconnaître que l’on a besoin d’aide n’est pas facile, mais souvent nécessaire. Un aidant veut se rendre utile pour son proche dépendant. Cependant, pour être en mesure d’accomplir cette mission des plus nobles, il faut prendre soin de soi. Voici des ressources pour obtenir du soutien et des aides financières.
Quelles sont les ressources pour les proches aidants ?
Les organismes gouvernementaux :
La plateforme gouvernementale officielle d’information pour les personnes âgées et les aidants vise à simplifier leurs démarches. Elle regroupe plusieurs ressources pertinentes aux situations vécues par les aidants.
Les points d’information locaux dédiés aux personnes âgées permettent aux personnes dépendantes et aux aidants d’accéder à des informations générales, d’obtenir du soutien dans les démarches et d’être dirigés vers les bons interlocuteurs.
La maison départementale pour les personnes handicapées (MDPH) gère les aides accordées aux personnes en situation de handicap.
Le centre communal d’action social (CCAS) de votre mairie peut également vous assister dans vos différentes démarches.
Les caisses de retraite prévoient aussi divers types d’accompagnement pour les aidants.
Le conseil départemental accorde des aides financières aux personnes âgées dépendantes.
Les associations :
De nombreuses associations ont mis en place des plateformes d’accompagnement conçues pour soutenir les aidants. Elles proposent également des groupes d’entraide ou de parole pour alléger la charge émotionnelle et la charge morale pouvant peser sur le quotidien des aidants, mais aussi de recueillir des conseils pour mieux assimiler leur rôle.
- Association française des aidants : cette association offre des ressources, des conseils pratiques, de la formation, des rencontres à travers le réseau des Cafés des aidants et d’autres outils pour soutenir les aidants. Vous pouvez suivre une formation à distance afin de trouver des solutions adéquates aux différentes situations que vous vivez avec votre proche dépendant ou en situation de handicap.
- Avec nos proches : cet organisme a mis en place une ligne d’écoute pour les aidants, accessible au 01 84 72 94 72, 7 jours sur 7 entre 8 h et 22 h. Des ateliers sont aussi proposés aux aidants. Pour y participer, nul besoin de se déplacer, il vous suffit de vous inscrire et de rejoindre le groupe par téléphone.
- France Alzheimer : l’association dispose de nombreux outils pour accompagner les aidants familiaux : webinaires, groupes de parole, entretiens individuels, formation.
Autres associations :
- Ma boussole aidants
- La maison des aidants
- La compagnie des aidants
- Je t’aide, le collectif pour les aidants
- France Parkinson
- Unaf, unis pour les familles
Pour en savoir plus sur les ressources existantes, consulter le Guide ministériel du proche aidant.
La téléassistance au service des aidants
Être aidant est une charge lourde. Aussi, la majorité d'entre eux voient dans la téléassistance un élément de réponse à leur besoin de sérénité, c’est-à-dire un moyen de savoir leur proche en sécurité 24 h/24.
Pour que la personne dépendante soit secourue à toute heure où qu'elle soit, en cas de chute, de malaise, etc. Europ Assistance propose un service de téléassistance qui leur permet d’entrer en contact immédiatement avec des téléassistants qualifiés qui organiseront aussitôt l’intervention des services d’urgence.
Sachez également que pour faciliter le quotidien de ses clients ou assurer leur sécurité et/ou celle de leurs proches fragilisés, Generali propose des services adaptés à des tarifs préférentiels.
Aidant familial : peut-on être un aidant salarié ? Qu'en est-il de l'aidant non salarié ?
Pour devenir aidant familial salarié, certaines conditions doivent être remplies. Si vous ne répondez pas aux critères, d'autres aides sont prévues pour les aidants non salariés.
Comment devenir aidant familial salarié ?
Si une personne dépendante perçoit l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA), elle peut salarier son aidant familial, pour assurer les heures d'aide à domicile que l'APA lui permet de payer.
À noter : les conjoints, concubins et partenaires de Pacs sont exclus de ce dispositif.
Comment procéder ? La personne en situation de dépendance doit déclarer son nouvel employé auprès de l’Urssaf ou peut utiliser le CESU (Chèque emploi services universel).
Ce dernier permet à la personne aidée d’obtenir des avantages fiscaux, comme une réduction d’impôts et/ou l’exonération des charges patronales si elle est âgée de 70 ans et plus. Cela s'applique aussi aux personnes ayant plus de 60 ans, vivant seules et nécessitant l'aide d'un tiers pour accomplir les gestes du quotidien. Ce dispositif peut constituer une aide pour les aidants ne pouvant plus exercer d’activité professionnelle.
Recevoir un dédommagement : quelles sont les aides financières prévues pour les aidants ?
Un soutien financier peut être accordé aux aidants qui ne perçoivent pas de salaires pour les services rendus à la personne aidée.
Le dédommagement dans le cadre de la prestation de compensation du handicap (PCH)
La prestation de compensation permet de dédommager un proche qu'il n'est pas possible de salarier dans le cadre décrit ci-dessus (conjoint, concubin, partenaire de Pacs, etc.). Le dédommagement versé est plafonné à 1209,24 € par mois. Ces sommes doivent être déclarées fiscalement au titre des « bénéfices non commerciaux » et leur bénéficiaire doit s'inscrire auprès de l'Urssaf et régler des cotisations de Sécurité sociale.
Un droit au répit et une allocation annuelle
Depuis la loi relative à l'adaptation de la société au vieillissement de 2016, il est reconnu aux aidants un statut de « proche aidant ». Cette reconnaissance s’accompagne d’un « droit au répit », c’est-à-dire la possibilité « de prendre un temps de repos en finançant l’accueil de la personne aidée dans une structure adaptée à ses besoins ».
Les aidants familiaux intervenant auprès de personnes dépendantes et bénéficiaires de l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie) ont le droit à une allocation annuelle pouvant atteindre jusqu'à 573,77 € (sous réserve que le plafond du plan d’aide APA de la personne aidée soit atteint). Cela permet de contribuer au financement d’un séjour en hébergement temporaire ou en accueil de jour pour la personne qu’ils aident, ou bien un renforcement de l’aide à domicile. Le montant de l’aide peut être augmenté en cas de nécessité passagère ou d’hospitalisation de l’aidant.
Quelles sont les aides aux salariés qui s'occupent d'un proche dépendant ?
Voici les principales solutions qui sont accessibles aux salariés pour prendre soin d’un proche dépendant :
- Un aménagement d’horaires, une diminution du temps de travail (mi-temps…) ou un recours au télétravail : ces aménagements dépendent de la volonté de l’employeur.
- Des autorisations d’absence ponctuelles : certaines entreprises accordent des ½ journées ou des journées aux salariés aidants pour assister un proche, en cas d’accompagnement chez le médecin, d’une hospitalisation ou d’une installation dans une maison de retraite.
- Un congé de proche aidant :
- Introduit par la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement, ce congé remplace le congé de soutien familial.
- Il permet d’accompagner un membre de sa famille, mais aussi une personne âgée avec laquelle le salarié « réside ou entretient des liens étroits et stables, à qui il vient en aide de manière régulière et fréquente à titre non professionnel pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne ».
- D'une durée de 3 mois, ce congé est renouvelable dans la limite d’un an sur l’ensemble de la carrière du salarié.
- Sous réserve de l’accord de l’employeur, il peut être changé en activité à temps partiel ou être fractionné.
- Les salariés peuvent obtenir ce congé sans délai en cas d'aggravation soudaine de l’état de santé de la personne dépendante ou si une situation de crise nécessite leur intervention immédiate.
- La loi ouvre également ce dispositif aux aidants de personnes placées en établissement ou chez un tiers.
L'indemnisation du congé proche aidant : l'aidant peut prétendre au versement de l’Allocation journalière proche aidant (AJPA) pendant 66 jours, à hauteur de 65,80 euros par jour en 2025. Depuis le 1er janvier 2025, une personne a le droit de redemander jusqu'à 3 fois le versement de l’AJPA. Il peut donc prendre en charge jusqu'à 4 personnes dépendantes au cours de sa vie professionnelle. La demande doit être transmise à la CAF ou à la MSA.
Le don de jours de repos entre collègues est une pratique de plus en plus commune. De nombreuses personnes souhaitent aider un collègue aidant en détresse pour lui permettre d’avoir un peu de répit.
L'allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie (AJAP) est accessible à l'aidant qui travaille. D'une durée de 21 jours, cette aide de 64,41 euros par jour (en 2025) accordée par la CPAM permet de diminuer ses heures de travail, voire d'arrêter temporairement de travailler pour prendre soin d'un proche en fin de vie.
Vous voulez préparer l’avenir ? Vous pouvez d’ores et déjà souscrire une assurance dépendance qui vous permettra de bénéficier d’une rente en cas de dépendance totale ou partielle. Prévoir les risques, s’en prémunir et protéger ses proches permet d’avancer vers l’avenir plus sereinement.
Foire aux questions sur le proche aidant et la personne en situation de dépendance
Comment savoir si une personne est dépendante ?
On entend par dépendance le fait de perdre son autonomie et d’avoir besoin de l’aide d’une tierce personne pour accomplir les gestes essentiels de la vie quotidienne, comme se déplacer, s’habiller, se laver, se nourrir.
Si cette situation peut survenir dans le cadre d’une maladie (par exemple la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson), d’un handicap ou d’un accident de la vie, elle peut aussi simplement apparaître avec le vieillissement, d’autant que le risque de dépendance augmente avec l’âge.
Quels sont les 6 niveaux de dépendance ?
La dépendance revêt des formes multiples. Elle peut être physique, psychique ou les deux à la fois. C’est à l’aide d’une grille nationale d’évaluation, la grille Aggir (Autonomie gérontologique groupe iso-ressources), que le degré de perte d’autonomie physique et psychique est évalué. Il existe 6 niveaux de dépendance : du plus dépendant (GIR 1) au plus autonome (GIR 6).
Découvrez notre vidéo sur la dépendance.
Est-on obligé de venir en aide à ses parents ?
En vertu de l’obligation alimentaire imposée par la loi (article 205 du Code civil), chaque enfant doit prendre en charge les frais de vie courante de ses parents (nourriture, logement, vêtements, frais de maladie…).
Lorsque la personne âgée dépendante ne dispose pas des ressources pécuniaires suffisantes pour subvenir à ses besoins (financement d’une auxiliaire de vie ou placement en maison de retraite), ses enfants, ses petits-enfants, voire ses arrière-petits-enfants, sont tenus de l’aider financièrement. On demandera en premier lieu à ses enfants, puis en second lieu à ses petits-enfants et ainsi de suite.
Ceci vaut également pour les gendres et les belles-filles, d’après l’article 206. Dans le même esprit, une personne mariée ou un partenaire de Pacs, se doit d’aider son conjoint dans le besoin et de subvenir, le cas échéant, aux frais de son placement en institution.
Quelles sont les conséquences si on refuse d’aider ses parents ?
Dans l’hypothèse où un obligé alimentaire ne remplissait pas son devoir spontanément, il pourrait être condamné en justice à le faire.
La plupart du temps, les enfants ne prévoient pas cette charge, pourtant très lourde à assumer, dans leurs futures dépenses. Les parents, quant à eux, ont du mal à accepter leur dépendance envers leurs enfants.
Combien coûte la prise en charge d’une personne dépendante ?
Qu’il s’agisse de maintien à domicile ou de placement en établissement spécialisé, la perte d’autonomie coûte cher. Entre aide ménagère, garde de jour ou de nuit, livraison des repas, équipement (téléalarme, fauteuil roulant, lit médicalisé…), adaptation du logement, etc., la dépendance engendre des frais élevés.
Pour en savoir plus, lisez notre article sur le coût de la dépendance. Malgré la retraite et les aides perçues par la personne dépendante (notamment l’Allocation personnalisée d’autonomie ) le reste à charge reste élevé par mois. La personne dépendante n’est pas toujours en mesure de le régler, ni même ses proches.
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