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Publié le 31/07/2025
Les Français sont de plus en plus préoccupés par l’environnement. Selon les données du ministère français de la Transition écologique, le changement climatique et les phénomènes météorologiques extrêmes sont les principaux sujets d’inquiétude des Français en matière d’environnement. En 2023, 25 % des personnes interrogées ont cité ces thèmes comme étant leurs principales préoccupations écologiques. Cette inquiétude est particulièrement forte chez les jeunes. Une étude du CNRS a révélé que 62 % des étudiants redoutent les effets du changement climatique et que beaucoup souffrent d’éco-anxiété, une réaction psychologique provoquée par la peur d’une catastrophe environnementale.
Mais inquiétude ne signifie pas impuissance. Une large majorité de Français sont conscients de leur capacité à agir. Selon une enquête récente, 80 % estiment aujourd’hui que la crise climatique impose de revoir les modes de vie et de consommation, tandis que 70 % reconnaissent l’impact « direct » de leurs choix de consommation sur la planète. Et ils ont raison, le potentiel d’action est bien réel.
Le changement climatique est un défi majeur, mais chacun peut agir à son échelle. Grâce à de nombreuses solutions innovantes, il n’a jamais été aussi simple d’adopter un mode de vie plus écoresponsable. Chez vous, au travail ou en déplacement, on vous dit tout sur l’empreinte carbone et comment réduire dès aujourd’hui votre impact carbone grâce à des gestes simples.
L’empreinte carbone est un indicateur utilisé pour mesurer l’impact d’une activité sur l’environnement, et notamment la quantité de gaz à effet de serre émis directement ou indirectement par cette activité.
L’empreinte carbone peut s’appliquer à un individu, un ménage, une entreprise, un territoire ou un produit. Elle est exprimée en équivalent CO₂ (CO₂e) et prend en compte l’ensemble du cycle de vie des produits et services que nous utilisons : la fabrication, le transport, l’usage et la fin de vie. En France, chaque personne émet en moyenne 9,8 tonnes de CO₂ par an alors que l’objectif de l'Accord de Paris pour limiter le réchauffement climatique serait de descendre à 2 tonnes. Comprendre son empreinte carbone, c’est un premier pas essentiel pour agir en faveur de la planète et lutter contre le réchauffement climatique.
Pour calculer son empreinte carbone, on additionne toutes les émissions de gaz à effet de serre générées par nos activités, exprimées en équivalent CO₂ (CO₂e).
On utilise la formule : émissions = quantité consommée × facteur d’émission, que ce soit pour l’énergie, les trajets, l’alimentation ou les biens. Par exemple, si vous parcourez 1 000 km en voiture essence ou diesel (facteur d’émission ≈ 0,229 kg CO₂e/km), vous émettez environ 229 kg CO₂e (1 000 × 0,229) pour ce trajet. De même, un aller-retour Paris–Athènes en avion ajoute environ 800 kg CO₂e.
En combinant trajets, logement, alimentation et consommation, vous obtenez votre bilan carbone annuel. Pour simplifier ce calcul, des outils comme Nos Gestes Climat de l’ADEME sont très utiles : ils vous aident à estimer vos émissions par catégorie et identifient les domaines où agir en priorité.
Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, auxquelles les transports contribuent largement, il convient de modifier vos habitudes de déplacement. Vous pouvez par exemple :
Pour les trajets les plus longs ou si vous partez en voyage, évitez de prendre l’avion et préférez les trajets en train, en bus ou même en ferry lorsque c’est possible. Selon l’Ademe (l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), vous émettez 115 kg de CO₂ pour faire Paris-Marseille en avion contre seulement 10 kg de CO₂ en train.
Si vous devez absolument prendre l’avion, choisissez une compagnie aérienne disposant d’un programme de compensation carbone reconnu, privilégiez les vols directs plutôt que ceux avec escale, et surtout voyagez léger !
Commencez par limiter la consommation de votre foyer en :
Certains travaux ouvrent le droit à des aides financières, renseignez-vous !
Agir c’est aussi miser sur de petits gestes :
Bon à savoir : le guide « Une maison écologique », publié par l’Ademe, recense 70 pistes pour vous inspirer au quotidien.
La modification de vos habitudes de consommation compte également.
Agissez aussi sur le plan alimentaire en préférant des produits de saison et locaux. Privilégiez si vous le pouvez des produits bénéficiant de l’Ecolabel européen ou du label Agriculture Biologique qui ont un impact moindre sur l’environnement. Réduisez votre consommation de viande (et notamment de viande rouge), pour permettre également de limiter l’impact environnemental. Responsable de 16 % des émissions de méthane, l’élevage intensif joue un rôle important dans le changement climatique. Buvez l'eau du robinet plutôt que de l'eau en bouteille.
Pourquoi ne pas apprendre quelques recettes zéro déchet , comme l'utilisation des restes pour faire un bouillon maison ou la congélation des herbes fatiguées pour préparer de délicieux beurres aromatisés ?
Intégrez autant que possible la seconde main, le réemploi et l’upcycling dans votre quotidien. Cela peut passer par l'achat de vêtements d’occasion, la récupération de mobilier, des trouvailles sur Le bon coin ou Vinted, ou encore par l'achat de matériel technologique reconditionné sur des plateformes comme Back Market.
Avez-vous pensé à la location ? Quantité d’objets peuvent être empruntés ou échangés grâce à de nombreuses plateformes spécialisées dans le troc entre particuliers. Louez un objet dont vous n’aurez plus l’usage ensuite, cela limite la pollution à tous les niveaux (extraction, fabrication, utilisation). Et quand vous endommagez un objet, vérifiez s'il peut être réparé avant de vous en débarrasser.
Chaque Français produit 568 kg de déchets par an. Leur collecte et leur traitement consomment des ressources et polluent. En les triant, vous permettez le recyclage de ceux qui peuvent l’être. Mais l'enjeu réside surtout dans le changement des habitudes : refuser d'acheter des produits emballés notamment avec du plastique qui ne se recycle pas et acheter en vrac.
Vous pouvez aussi valoriser vos déchets alimentaires en ajoutant une poubelle dédiée à cet usage dans votre cuisine et un composteur dans votre jardin. Vous pouvez donner vos déchets à un programme de compostage de votre quartier. Vous pouvez aussi utiliser le compost pour nourrir vos plantes ! Conformément à la réglementation européenne et à la loi anti-gaspillage de 2020, depuis janvier 2024, le tri des déchets alimentaires et des biodéchets est devenu obligatoire pour tous, particuliers comme professionnels. Grâce au soutien du gouvernement qui accompagne les collectivités locales dans la mise en place de solutions adaptées, faire du compost devient donc de plus en plus facile partout en France.
Santé, beauté et écologie peuvent très bien fonctionner ensemble. Voici quelques solutions et astuces pour baisser votre bilan carbone.
Au travail aussi, vous pouvez facilement améliorer votre bilan carbone grâce à ces quelques astuces. Passez l’info à vos collègues.
L’empreinte numérique désigne l’impact environnemental lié à notre usage du numérique. Cela comprend l’utilisation d’Internet, des appareils électroniques, des services en ligne et du stockage de données. Elle se mesure principalement en émissions de gaz à effet de serre (CO ₂ e), mais inclut aussi la consommation d’énergie, de ressources naturelles (métaux rares, eau) et la production de déchets électroniques.
Contrairement à ce qu’on pense, le numérique n’est pas « immatériel » : derrière chaque e-mail, vidéo ou recherche en ligne, il y a des serveurs, des réseaux et des équipements qui consomment de l’électricité et mobilisent des ressources pour leur fabrication et leur fonctionnement.
Suivez ces quelques conseils pour diminuer votre empreinte numérique au quotidien.
La finance verte se développe en France. Sachez que vous avez le pouvoir de financer des projets et des entreprises qui ont un impact positif sur l’environnement. Les offres de contrats d’assurance vie propose de plus en plus de fonds verts, de fonds ISR (Investissement socialement responsable) ou encore de fonds éthiques et solidaires.
Il existe des fonds verts investis en actions ou en obligations. Si vous êtes sensible au risque et à la volatilité des marchés financiers, vous pouvez opter plutôt pour des obligations vertes, moins risquées, qui commencent à être accessibles aux particuliers.
N’hésitez pas à contacter votre intermédiaire d’assurance qui pourra guider vos investissements en fonction de votre profil d’épargnant.
Sources :
Hellocarbo
Ademe

